BLOG D'UN VIERZONNAIS





mardi 3 décembre 2013

ECRITURE DE RUE

Il n’est pas une rue, voire un simple bâtiment perdu en rase campagne qui n’ai pas droit à son “tag”, cette inscription sauvage, faite le plus souvent sans l’accord du propriétaire su support, qu’il soit privé ou collectif, faite le plus souvent avant le courroux ou tout au moins la déception de ce dernier. Pourtant…
Pourtant, personne n’est choqué par une autre écriture tout aussi visible, peut-être plus encore, faite volontairement celle-ci, avec l’accord du propriétaire : la publicité. Celle-ci, tout le monde l’accepte. Ou semble l’accepter.
Pour ma part, l’une et l’autre se vaut : il en est de beaux tags, il en est de laides publicités. Et vice-versa. J’aurai peut-être plus d’indulgence avec les premiers, certains tageurs faisant preuve de poésie, d’humour, voire d’éducation du spectateur. Evidemment, je ne compte pas dans cette catégorie l’abruti décérébré qui signe à l’envie, sur tous les supports possibles, son pseudonyme, comme nous le faisions en école maternelle, voire primaire. Ni le militant idéologique,
qui confond argument et insulte. Par contre, celui qui fait œuvre artistique en recherchant comment exprimer un message quelconque, même s’il le répète au moyen d’un pochoir, aura toujours mon indulgence, voire mon soutien.
 
Une idée pour Vierzon ? Transformer nos murs en supports d’œuvres d’art : ce sera toujours mieux que nos éternels murs blanc, gris ou crème avariée. Au passage, à quand le droit de peindre nos façades de toutes les couleurs comme il en existe dans d’autres pays, comme l’Irlande ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire