Il n’est pas une rue, voire un simple bâtiment
perdu en rase campagne qui n’ai pas droit à son “tag”, cette inscription
sauvage, faite le plus souvent sans l’accord du propriétaire su support, qu’il
soit privé ou collectif, faite le plus souvent avant le courroux ou tout au
moins la déception de ce dernier. Pourtant…
Pourtant, personne n’est choqué par une autre
écriture tout aussi visible, peut-être plus encore, faite volontairement
celle-ci, avec l’accord du propriétaire : la publicité. Celle-ci, tout le
monde l’accepte. Ou semble l’accepter.
Pour ma part, l’une et l’autre se vaut : il
en est de beaux tags, il en est de laides publicités. Et vice-versa. J’aurai
peut-être plus d’indulgence avec les premiers, certains tageurs faisant preuve
de poésie, d’humour, voire d’éducation du spectateur. Evidemment, je ne compte
pas dans cette catégorie l’abruti décérébré qui signe à l’envie, sur tous les
supports possibles, son pseudonyme, comme nous le faisions en école maternelle,
voire primaire. Ni le militant idéologique,
qui confond argument et insulte.
Par contre, celui qui fait œuvre artistique en recherchant comment exprimer un
message quelconque, même s’il le répète au moyen d’un pochoir, aura toujours
mon indulgence, voire mon soutien.
Une idée pour Vierzon ? Transformer nos murs
en supports d’œuvres d’art : ce sera toujours mieux que nos éternels murs
blanc, gris ou crème avariée. Au passage, à quand le droit de peindre nos
façades de toutes les couleurs comme il en existe dans d’autres pays, comme
l’Irlande ?
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