Ouverture des hostilités le 13 décembre au soir,
lors de ce qui devait être les dernières assises des conseils de quartier de
son mandat. Tous les spectateurs ont eu droit à un bilan extrêmement flatteur
de ce dernier, sur l’air de “We are the champions”. Face à cela, deux de ses
rares opposants à être présents : le chef de file du F.N. et moi-même. Pour
les autres (mais sont-ils des opposants quand l’un habite et vit à Paris, se
moquant éperdument de Vierzon, un second préférant une réunion “amicale” au
conseil municipal et un dernier, absent le 13 mais présent lors du conseil
municipal, votant habituellement le budget de la ville, donc partageant les
choix du maire en place ?), ils avaient probablement mieux à faire,
Vierzon n’étant pas leur priorité.
Poursuite des hostilités en invitant à 17h30 un
bataillon de communistes appartenant plus au troisième âge qu’à un autre,
histoire d’occuper la salle si, des fois, des opposants non élus voulaient
venir, alors que le conseil ne devait commencer qu’à 18h30.
Troisième round en faisant en sorte que son
opposition élue soit divisée. Mais ça, c’est de bonne guerre et il n’y a pas à
faire beaucoup pour y parvenir.
Quatrième round au conseil municipal en critiquant
le gouvernement Hollande mais pas trop, jusqu’à l’extrême limite que peuvent
tolérer les socialistes. Heureusement pour le boxeur SANSU : cette limite
est extrêmement lointaine. Sa diatribe devait probablement lui ramener son
extrême gauche (si, si, à Vierzon, il en existe une : Lutte Ouvrière et
son éternel représentant Régis ROBIN, en attente d’une chanson d’Alain SOUCHON,
probablement jaloux de celle qu’il a faite pour son ancienne égérie Arlette
LAGUILLER) mais ça semble rater. Pour combien de temps ?
Round final du candidat-maire : “J’espère que
la campagne sera respectueuse”. Il fallait le vivre pour comprendre que si,
lui, il demandait le respect à son égard, il n’en serait rien à mon encontre,
faisant preuve de mépris et d’incorrection, n’hésitant pas à me couper la
parole et à se moquer de mes interventions, avec plus ou moins de tact. Son ton
surtout était méprisant. Mais, selon les vieux briscards de la politique, ce
n’est que le début et les communistes sont maîtres en la matière. A mon avis,
ils ne sont pas les seuls.
Une citation d’Albert CAMUS en guise de première
réponse : “Toute
forme de mépris, si elle intervient en politique, prépare ou instaure le
fascisme”. On a le droit d’avoir un avis différent sans pour autant
dénigrer l’autre. J’en veux pour preuve les échanges que j’ai à la Communauté
de Communes avec Jean-Claude SANDRIER : je lui suis opposé sur de nombreux
points mais il me respecte. Comme je le fais à son égard. Avec le candidat-maire,
je ne suis pas payé de retour.
Vivement mars 2014.
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