Un grand homme vient de nous quitter… Bien
entendu, je ne connaissais cet homme que comme beaucoup d’entre vous : à
travers les médias, à travers des films parlant de son action.
Il y a quelques années, j’ai eu la chance d’aller
en voyage organisé en Afrique du Sud, avec le comité d’entreprise de
l’employeur de mon ancienne compagne. Je ne vous cache pas que je n’étais pas
très chaud pour y aller, d’abord parce que c’était en voyage organisé, ensuite
parce que c’était en Afrique du Sud. Pour moi, l’Apartheid, outre que c’était
une politique que je réprouvais et que je réprouve encore, en avait fait un
pays dangereux, surtout pour les blancs.
Arrivés à Johannesburg, nous avons été emmenés de
lieux de vie en lieux touristiques dès le premier jour, visitant au pas de
charge Soweto, Pretoria et d’autres villes. De ce voyage que je souhaite
renouveler un jour prochain, plus librement, je retiens quelques images qui,
quelque part, ont fait l’homme que je suis :
Ä Le parc Kruger, réserve
d’animaux sauvages, grand comme trois de nos départements,
Ä La curieuse amitié de
notre jeune guide, noir, parlant le ndebele, l’afrikaans, l’anglais et le
français, et notre chauffeur de bus, blanc, la cinquantaine, au visage aussi
buriné que Crocodile Dundee, une amitié mélangeant moqueries, dans les deux
sens, et complicité visiblement de longue date,
Ä Une discussion à trois,
entre un adolescent noir, ne parlant que le ndebele, notre guide, surtout
traducteur en l’espèce, et moi-même, à une journée de bus de Pretoria. L’objet
de notre échange portait sur le bonheur. Sur le mien. Sur le sien. Et ma prise
de conscience que son bonheur ne peut pas être le mien mais que le mien ne peut
pas être le sien. Et qu’aucun ne peut être qualitativement jugé meilleur qu’un
autre.
C’est à la suite de ce voyage que j’ai décidé de
quitter mon employeur et de créer mon entreprise, sans qu’il y ait forcément de
cause à effet.
Madiba Nelson MANDELA y est-il pour quelque
chose ? Quelque part, oui. En créant cette nation multiethnique qu’est
aujourd’hui l’Afrique du Sud.
Condoléances au monde.
Dans le cercle très fermé des dieux humains, Nelson Mandela est entré au Panthéon de l'humanité, une très belle biographie sur ARTE
RépondreSupprimerUn homme qui a eu le courage de tenir tête à ses geôliers pendant 25 ans les prémices de la lutte contre la ségrégation raciale au sein même de la maison d'arrêt ou il fut interné...Puis sa sortie de prison très médiatisée...le changement depuis 1990 à contribué à ce que l'Afrique du sud est devenue en 2013, une grande nation "Zoulou"
avec le mondial du Rugby en 1995 avec la victoire des "Springboks" Mandela, soutien affiché du XV sud-africain dans le but de surmonter les divisions raciales du pays, inverse une fois encore le cours de l'Histoire. Arborant casquette et maillot vert des Boks, il descend dans l'arène et passe en revue les deux équipes devant 62.000 spectateurs, majoritairement blancs, d'abord médusés.
Mais le 24 juin, c'est son prénom "Nelson, Nelson" qui résonne dans le stade comme le nom de la paix et de la réconciliation, un tournant immortalisé par Clint Eastwood dans "Invictus" avec Morgan Freeman dans le rôle de "Madiba".
Avec la coupe du monde en 2010:
On se souvient encore des frasques des français en Afrique du Sud, qui ont laissé des traces indélébiles dans nos esprits. Voici un événements marquant de cette dernière coupe du monde, qui fut plutôt fâcheuse pour notre équipe, mais qui a permis à l’Espagne de gagner sa toute première coupe du monde.
Je m'associe à la douleur de tout un peuple pour la disparition de son "père" fondateur à qui je présente mes sincères condoléeances.