Il se passe toujours quelque chose au conseil
municipal de Vierzon. Ainsi, le 17 octobre dernier, Nicolas SANSU, maire par élection et député par nomination, a créé une
première : en plein conseil municipal, à moins de 45 minutes de sa fin,
peu après ses interventions et celles de son adjoint Franck MICHOUX portant sur
l’urbanisme, il s’est levé, a transmis son pouvoir à sa première adjointe, puis
est parti,
prétextant qu’il devait travailler pour le budget de l’Etat.
Qu’il ait besoin de temps pour son poste de député
est possible. Mais ce qui est choquant est son départ d’une assemblée locale
qu’il a lui-même organisée, choisissant de traiter certains dossiers (les
finances de la Ville et l’urbanisme, surtout les rapports des SEM.TERRITORIA et
SEM.VIE) et pas d’autres (l’écologie, l’enfance, la jeunesse, l’éducation, la
culture, le sport, la vie associative, la sécurité, le patrimoine, les services
publics, …). Je ne peux qu’être choqué
par une telle désinvolture, un tel mépris des habitants vierzonnais. Dans
la droite ligne de la volonté avortée (comme tant d’autres et
malheureusement l’une des plus importantes) du Président François HOLLANDE du
non cumul des mandats, je pense qu’il
aurait du et devrait encore choisir entre ses deux mandats : on ne
peut gérer une ville de près de 27 000 habitants et gérer un pays au
travers du Parlement. Se partageant entre deux missions importantes, il ne peut
en faire aucune. Et les résultats le prouvent. Le pire est qu’il le fait avec
la caution des socialistes, du moins leurs élus locaux, et contre leurs
dirigeants nationaux.
Vivement
mars 2014.
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