Que voilà un sujet sur lequel maints historiens,
philosophes et élus politiques s’opposent. Ils en ont écrit des livres et
continueront à le faire. Aussi, je ne vais pas en ajouter un autre mais ce que
j’en ai lu, féru d’histoire que je suis, m’a suffit à me forger mon opinion.
Une opinion qui a soulevé des cris d’orfraie de la part des tenants du
communisme lors du dernier conseil municipal du 17 dernier, lorsque Philippe
FOURNIE, leader du P.S. local, s’est proclamé avec feinte colère, socialiste,
suivi de Nicolas SANSU, maire élu, député nommé, par désistement de sa
challenger socialiste, et Grand Timonier du P.C. local, s’est proclamé avec
ironie communiste, et que moi-même ait suivi le mouvement en me proclamant
démocrate. Que M. SANSU s’est empressé de reprendre à son compte et que je lui
dénie.
Pourquoi ?
Ä Parce que, si l’on en
croit sa définition dans le Larousse, le communisme est une “Théorie visant
à mettre en commun les biens matériels. Formation économique et sociale
caractérisée par la mise en commun des moyens de production et d'échange, par
la répartition des biens produits suivant les besoins de chacun, par la
suppression des classes sociales et l'extinction de l'État qui devient
l'administration des choses”. Ce
qui induit que le besoin de chacun détermine le droit aux fruits de l’effort,
non l’effort lui-même produit par chacun pour assouvir son besoin, présent ou à
venir. Le communisme est donc une
doctrine injuste. Ce qui n’exclue pas la solidarité.
Ä Parce que Karl
MARX lui-même “conçoit comme une
phase transitoire de dictature révolutionnaire” (source Wikipedia) avant
d’arriver à cet Eden. Le concept même de dictature me faisant horreur, si
soucieux de ma liberté, m’oblige à rejeter cette idée. D’autant que les
exemples historiques connus (Union Soviétique, régimes communistes chinois, coréen-du
nord-, cubain ou cambodgien de Pol Pot) me font penser que la transition est forcément violente, longue et n’a jamais connu le succès. Pas de bonheur pour
le peuple, uniquement pour ses dirigeants nommés par eux-mêmes
(LENINE, STALINE, MAO, POL POT, CASTRO, …). Alors pourquoi voudriez-vous qu’il
en soit autrement sous prétexte que cela se passe en France et que les
dirigeants s’appellent autrement ?
Ä Parce que le Parti Communiste Français n’est pas
celui qu’il voudrait faire croire sur le plan de son histoire. Si l’on remonte
jusqu’à la seconde guerre mondiale, le PCF soutient le pacte germano-soviétique
conclu entre HITLER et STALINE. Certains de ses militants, dont son chef
Maurice THOREZ, déserteront pendant la guerre et d’autres se livreront à des
actes de sabotage dans les usines d’armement. D’autres iront même jusqu’à
rallier la Collaboration. Ce n’est qu’en 1941 que le PCF entrera dans la
Résistance, se posant même comme son fer de lance. Et aujourd’hui, plus aucun
historien ne défend la thèse du “parti des 75 000 fusillés”. Au mieux
3 000. Et pour faits de Résistance, non pour communisme.
Ä Parce que la conduite même du Parti Communiste
local au conseil municipal de Vierzon ne traduit aucun débat interne :
tous votent dans un seul sens. Y compris les socialistes, à quelques rares,
très rares, exceptions. Phénomène étonnant en démocratie… Le seul qui, parfois,
s’oppose, est Régis ROBIN. Mais il n’est ni communiste, ni socialiste.
Trotskiste.
Ä Parce que si le Parti Communiste Français avait
changé, il aurait commencé par changer de livre(s) de référence et de nom. En
cela, il n’a pas changé, soutenant toujours les derniers dictateurs
communistes, comme Fidel CASTRO et son frère par exemple.
Voici, en quelques
mots, les raisons qui me font ranger le communisme au rang des idéologies non
démocrates.
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