Exercice obligé et au combien pertinent :
l’approbation ou non du rapport d’activité des concessions de la Ville. Au rang
desquelles : la SEM.TERRITORIA, gérée en haut lieu par un communiste, par
ailleurs maire de Saint-Germain-du-Puy, M. Maxime CAMUZAT.
Premier étonnement : une mairie, communiste
de surcroît, qui prône la municipalisation à outrance, sous-traite une de ses
tâches à une société de droit privé, même gérée par des élus, même communistes.
Pourquoi pas ? Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas et que
les sots qui ne changent pas d’avis après réflexion.
Second étonnement : la méconnaissance du dossier par le maire Nicolas
SANSU…
J’en veux pour preuves les éléments suivants, non
exhaustifs :
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“Concernant le volet Commerce, la SEM.TERRITORIA a accompagné 11 porteurs de
projet ayant repris des locaux vacants sur un total de 21 projets”. Quand j’ai
demandé lesquels, Nicolas SANSU est demeuré évasif et a cité les quelques
exemples de la page 13 du rapport. Et parmi eux, le local voisin de celui de
mon activité, situé dans l’immeuble que j’occupe, qui n’a
jamais reçu la moindre aide de la part de la SEM.TERRITORIA (par ses
statuts, celle-ci ne peut aider une activité médicale ou paramédicale), si ce
n’est un accompagnement de visite de locaux vides. Quelle aide
précieuse !!!!
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Toujours sur le volet Commerce, j’ai demandé s’il comptait, dans ces 11
projets, les déménagements de commerces,
supprimant un vide dans l’avenue de la République pour en créer un autre dans
un endroit encore plus abandonné de la ville. La réponse sera tout autant
évasive, avec des œillades désespérées dans la salle, à la recherche d’un des
membres de la SEM.TERRITORIA présent parmi le public, avant d’affirmer que…
oui ! Mais que c’était pour le bien de Vierzon. Pourquoi pas… Les derniers
commerçants des rues vidées apprécieront…
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Nouvelle question sur les pages 7 et 8 du rapport. En page 8, la SEM.TERRITORIA
fait état d’un montant total
d’acquisitions immobilières en 2012 de 896 000 €. Hors en page 7, il y
aurait eu 563 000 € “(d’)acquisitions pour renforcer l’attractivité
commerciale”. Je pose la question : les 563 000 € font-ils parti des
836 000 € ? Nouvelles œillades désespérées du maire à son informateur
avant de me répondre par l’affirmative : les 563 000 sont bien dans
les 896 000 €.
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J’interviens encore pour la page 19 : “La trésorerie au 31/12/2013
présente une situation déficitaire de 2 144 093
€”, avec une prévision d’une nouvelle situation déficitaire prévue pour
fin 2013 de 2 978 268 €, manifestant mon inquiétude. Bien évidemment,
je sais qu’un SEM investit pour rentrer dans ses fonds sur une période de 10
ans. Nous suivons donc une certaine logique. Sauf que le total des
acquisitions, moins le total des cessions (une), se monte à 1 728 467,21 €,
frais de notaire inclus, ne venant pas couvrir le déficit de 2012, si encore
nous vendions les bâtiments au moins le prix que nous les avions achetés. D’où
ma nouvelle et légitime inquiétude… que Nicolas SANSU balaie d’un revers de
main, avec le plus total mépris. Il est vrai qu’il “joue” avec un argent qui
n’est pas le sien.
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Dernière intervention, tout autant traitée avec arrogance par Nicolas SANSU,
cachant probablement par cet artifice son absence de
maitrise du dossier : ma légitime crainte sur une garantie
d’emprunt à hauteur de 80% sur les besoins en financement pour combler le
déficit de la SEM.TERRITORIA.
La SEM.TERRITORIA est un outil d’investissement public destiné à
suppléer les carences de l’investissement privé, voire de l’initier. C’est un
outil formidable mais dangereux, pour les finances d’une collectivité, s’il est
mal utilisé. C’est aujourd’hui ce que je crains, au regard de ses résultats.
Vivement mars 2014.
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