L’arroseur arrosé ! Quand Nicolas SANSU a
repris les conseils de quartiers, il ne voyait dans ces derniers que le moyen
de s’auto-plébisciter, y plaçant des amis et des supporters de sa politique, ne
laissant que peu de place, voire aucune, à ses opposants, ni même seulement aux
personnes qui ne pensent pas comme lui. Mais ça change… Même si les articles
parus dans la presse ne relatent qu’avec douceur la teneur des débats…
Comme je l’ai précédemment écrit, le programme est
immuable : le maire ou son représentant présente ses dernières
réalisations et celles à venir. Mais évidemment, uniquement les plus positives.
Puis le co-président de quartier (l’autre, c’est le maire lui-même), élu par le
conseil de quartier, présente les réalisations du quartier et ce qui reste à
faire. En général, on en reste à la voirie. Au besoin, un représentant de la
mairie rappelle à l’ordre celui qui dépasse de ces limites jamais définies (vu
au conseil de quartier Colombier-Clos du Roy-Vierzon nord).
Sauf que…
Sauf qu’en ce moment, un
vent de fronde souffle sur les conseils. En cause ? Pas les nids de
poule, en pleine ponte en ce moment, pas les étrons de chien, aussi nombreux
qu’auparavant, non : l’insécurité…
Souvent rebaptisée “incivilités” par la majorité municipale.
Bien entendu, son adjoint à ce service, souvent à
la préparation du café, parle de “sentiment d’insécurité” ‘(cf. un de mes
articles précédents). Mais quand le ton monte et que le dernier fusible
politique se tait, le maire sort l’idée qu’il n’est pas la police
nationale ! Et qu’il va en parler dès demain au commissaire de police pour
lui faire part de son courroux. Sauf qu’il est, par la loi, souverain en
matière de police municipale. Oh ! Rassurez-vous, vierzonnais ! La
police municipale est là pour distribuer les P.V. aux voitures du centre-ville.
Mais pour les incivilités, pour empêcher les cambriolages, pour mettre en œuvre
le “Vivre ensemble” des Bo-Bo, circulez, y-a rien à voir !
Vivement mars 2014.
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