Nos petits commerces se vident, meurent, disparaissent. Avec
leur disparition, les villages deviennent des villages dortoirs, dépendant des
grandes villes les plus proches, des villages de retraités, des villages de
vacances, des villages abandonnés... Le phénomène, essentiellement rural, s’étend
désormais aux petites villes, comme Vierzon, demain à de plus grandes...
La faute à qui ? A nous, aux élus locaux, aux décideurs
politiques nationaux.
A nous qui consommons de plus en plus dans les grandes
surfaces, demain par internet, avec le cortège des disparitions d’emplois
locaux.
Aux élus locaux, rarement issus du monde de l’entreprise,
comme employés, ouvriers, cadres ou patrons, trop souvent fonctionnaires, voire
permanents politiques, aux idées urbanistiques d’un autre âge, aux aides
souvent caractérisées par des subventions sans contrôle, de toutes façons
dérisoires, comme les “prêts d’honneur” de 1 500 €, ou des décisions d’investissements
sans lendemain, sans étude de marché, même sommaire, encore moins d’étude des “investisseurs
privés”. La liste de ces derniers est tellement importante, ne serait-ce à
Vierzon, sous l’ère Rousseau ou sous celle de son fils spirituel Nicolas Sansu,
que je vous en fais grâce.
Aux décideurs politiques nationaux qui, sous prétexte d’économie,
centralisent tout à outrance avant, probablement, de délocaliser, oubliant la
notion même de “gestion des territoires”. Pour exemple, pourquoi le siège de l’O.N.F.
est-il à Paris ? Ne serait-il pas plus pertinent qu’il soit dans une
petite ville, de préférence dans une région boisée ? Pourquoi la direction
centrale de La Poste ne serait pas non plus dans une ville de la même taille ?
A Tulle, par exemple, pour faire plaisir à notre Président de la République en
sursis. Le pire est que nos campagnes meurent de l’absence de décisions comme
celle-ci mais que nos villes en crèvent également avec la pollution, le stress,
les dépressions, ...
Des solutions, il y en a. La plupart de nos élus les
connaissent mais ce qu’il leur manque, c’est le COURAGE...
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