Que cela a mis du temps !
Que cela illustre bien le fossé croissant de nos “élus”, élus avec de moins en
moins de voix par rapport à l’ensemble de notre population eu égard au nombre
potentiel de votants en droit, et nous, le peuple (je vous rappelle que le
député Nicolas SANSU a été élu avec moins de 14% des votants de la
circonscription qu’il est sensé représenter, suite au désistement de sa
partenaire Agnès SINSOULIER-BIGOT, expliquant une nouvelle fois pourquoi
j’estime qu’il a été nommé par François HOLLANDE, non élu) ! Le Conseil
Régional du Centre – Val de Loire a voté contre le travail détaché.
Travailleur détaché = concurrence déloyale |
Qu’est-ce qu’un travailleur
détaché ? Un travailleur de l'Union Européenne
travaillant à l’extérieur de son pays d’origine dans le respect des salaires et
des conditions de travail du pays hôte (N.D.L.A. : ce qui reste a prouvé
et est rarement vérifié) mais avec les charges sociales du pays d’origine.
Compte-tenu de notre politique sociale en France, il va sans dire que la France
est lésée ! Que nos travailleurs sont lésés ! Pourquoi ? Parce
qu’elle créée immanquablement une situation de concurrence déloyale, particulièrement entre les grandes entreprises, plus à même de faire venir des
salariés étrangers, et les petites et
moyennes entreprises, employant pour la plupart des salariés locaux, avec la complicité, tacite mais
certaine au mieux, des institutions
publiques ou privées. Certains élus l’ont compris, contournant le droit en
insérant une clause dans leurs appels d’offre appelée “clause Molière”,
obligeant les entreprises y répondant a détacher sur le lieu de chantier des
travailleurs parlant français, ne serait-ce que pour une raison de sécurité du
personnel, à défaut à placer des interprètes, mais ils sont trop peu nombreux.
J’ai personnellement pu le constater sur certains chantiers vierzonnais. Mais
cela ne concerne souvent que le B.T.P., partie émergée de l’iceberg.
Le plus fort est la réponse du
président du Conseil Régional, déclarant que 88% des chantiers et appels
d’offres régionaux d’un montant supérieur à 25 000 € (N.D.L.A. : la
très grande majorité des appels d’offre) sont confiés à des entreprises
régionales. Je préciserai plus judicieusement à des entreprises ayant leur
siège social ou... un bureau (ça réduit le nombre) en Région centre – Val de
Loire. C’est peu. Trop peu. Et faux. Parce qu’un bureau, voire un siège social,
ne garantit pas l’emploi de travailleurs locaux. Messieurs les “élus”, vous
l’êtes pour quoi ? Pour servir notre communauté ou vous constituer une
rente ? Cela étant, ce vote est déjà le bienvenu, même s’il ne s’agit que
d’une intention.
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