Du courage...
Admettons qu’un élu politique local, un maire par exemple,
ait du courage. Par exemple à Vierzon, ce qui serait une première.
Si j’étais cet homme là, je ferais en sorte d’être élu à la
tête de la Communauté de Communes. Je déciderai ensuite de créer une Société d’Economie
Mixte pour la communauté. Vous me direz qu’elle existe : la SEM-VIE. En
êtes-vous si sûrs ? Même Nicolas Sansu en doute pour avoir été chercher la
SEM TERRITORIA de son ami et camarade le maire de Saint-Germain-du-Puy, cacique
du Parti Communiste, Maxime CAMUZAT. Pour le résultat que l’on sait :
rien. A part de l’argent perdu.
A cette S.E.M., je créerais un fonds d’intervention financier
alimenté par l’épargne volontaire des vierzonnais et de leurs amis, pour la
prise de contrôle d’entreprises locales présentes ou à venir, avec obligation
de résultat. Les subventions à fond perdu feraient place à la prise d’actions.
De donateurs plus ou moins crédules nous deviendrions des actionnaires, avec
tous les droits mais aussi les devoirs que cela impose. Avec un objectif
principal : que cela bénéficie à
TOUS LES VIERZONNAIS.
Ce fond, que je vais appeler le R.A.V., le Rassemblement des
Actionnaires Vierzonnais, pour faire plus court et permettre à mes détracteurs
de rire à mes dépens (“Les chiens aboient et la caravane passe”...), agirait
auprès des entreprises mais aussi auprès des propriétaires locaux, aidé par l’élu
que je serais. Ainsi, j’appliquerais ce que j’avais suggéré au président de la
Communauté de Communes de Vierzon-Sologne-Berry Jean-Claude SANDRIER (cf. mon
article du 3 octobre 2013 intitulé “Gauchiste !”) : je quintuplerais
les impôts locaux des commerces et logements inoccupés pendant deux ans. Le but n’est pas d’imposer, le but est de
louer ou de vendre, à des prix décents, donc au marché (pour moi, si un
bien immobilier ne se vend pas ou ne se loue pas, c’est qu’il est trop cher. Et
si le propriétaire ne le loue pas ou ne le vend pas, c’est que les impôts
frappant le bien ne sont pas assez incitatifs pour le faire).
Sans rentrer dans le détail (le temps viendra), ce type de
politique appliqué à la rue Joffre inciterait nombre de ses propriétaires à
céder leurs biens à la SEM de Vierzon-Sologne-Berry. Cette dernière s’emploierait
à rénover les bâtiments pour louer rez-de-chaussée et étages à des prix
modiques, voire à faire cadeau du loyer aux occupants professionnels du pas de
porte, charge à eux d’en payer l’usage (électricité, eau, chauffage) et de le
faire vivre. Que ce soit des petits commerces qui se lancent, des artisans en
devenir ou des artistes soucieux d’avoir une vitrine. Le loyer serait revu
annuellement en fonction de la feuille d’impôt de l’occupant jusqu’à atteindre
la moyenne de location du mètre-carré de la ville.
L’idée est hardie mais n’a rien de révolutionnaire. Elle
est libérale,
transformant le peuple et ses représentants en actionnaires, pas en donateurs,
se substituant aux investisseurs privés jusqu’à leur retour complet. Il sera
bien temps, alors, que la SEM et le RAV s’effacent... ou pas ! Pour moi,
ce sera toujours la seconde option.
Une fois encore, on me répondra que ce n’est pas possible
mais la politique n’est pas faite pour ne rien faire ! Si vous voulez ne
rien faire, il faut voter pour Sansu, Rousseau ou son clone. Rien ne changera :
on continuera à mourir, plus ou moins lentement, les entreprises disparaissant,
l’emploi avec. Vierzon deviendra comme les villages cités dans mon article
précédent (cf. “Vivre – Acte 1” ).
Alors, on se bouge ?
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