Sous ces trois lettres se trouve l’un des plus
grands programmes de financement et de réalisation national de
rénovation urbaine. J’insiste sur le caractère “national” de cette
politique, même si je salue tout en la
déplorant (j’y reviendrai) la volonté du maire Nicolas SANSU pour avoir
demandé et obtenu pour Vierzon le bénéfice de cette politique d’Etat. Le 1er
P.R.U., demandé par son prédécesseur rousseauïste (N.D.L.A. : le
rousseauïsme est une politique opportuniste allant à l’encontre des valeurs
exprimées par son auteur mais toujours dans l’intérêt personnel de ce dernier)
répondait en tout point à la politique de ville des présidents SARKOZY, CHIRAC
et MITTERAND, se
concentrant sur des quartiers défavorisés (N.D.L.A. : par
qui ?) et pauvres, comme l’étaient Sellier et Colombier. Le P.R.U. 2 de
Vierzon s’intéresse au coeur même de notre cité : son centre-ville, avec
l’îlot Brunet-Rollinat, qui enrichira beaucoup le propriétaire de l’ancien Gifi
en valorisant son patrimoine immobilier, la cité Gustave Flourens, vestige des
politiques urbaines des années 70, le Clos-du-Roy, même si ce dernier, le roi
(de France ?), n’y a jamais mis les pieds, et l’avenue de la République.
Par extension, il devrait couvrir le B3. Au passage, que les choses soient claires :
je suis pour la
rénovation du B3. Ce type de bâtiment, qu’un obscur élu se targuant
d’un savoir historique a classé ou inscrit au patrimoine national quand, dans
le même temps et dans la même ville, on détruisait d’autres lieux de mémoire,
mérite soit d’être rasé, soit d’être rénové, le tout en totalité. Mais
surtout pas de le laisser en l’état ! Maintenant, je suis plus circonspect
pour en faire un musée du machinisme agricole, ces derniers étant, pour la
plupart, des sources de déficits en budget de fonctionnement. Je reviens sur le
fait de déplorer la volonté du maire pour le P.R.U. 2 : ce que je déplore,
c’est qu’on soit obligé de la demander pour un centre-ville. Le coeur de
Vierzon est devenu défavorisé, pauvre. Je n’attribue pas ce résultat à Nicolas
SANSU, du moins à sa seule action. Ses prédécesseurs (plus ces derniers que
lui-même), les propriétaires, les locataires, les commerçants et les
consommateurs, en fait TOUS LES
VIERZONNAIS, sont coupables. Mais c’est à ces derniers, TOUS, de faire en sorte
que l’on s’en sorte TOUS. Il va falloir se retrousser les manches...
P.R.U. 1 - Photo BR |
Le 3 juillet dernier, le préfet
de région Michel JAU, son N-1 Marie-Christine DOKHÉLAR pour le Cher, son N-2
Eric BOUCOURT, intérimaire avant fermeture pour Vierzon, ont visité la ville
avec le maire Nicolas SANSU pour étudier, sur le terrain, ses demandes.
L’enveloppe globale devrait être de 49 millions d’€uros. Ce n’est pas la dette
grecque mais c’est très important. Se retrousser les manches ne suffira pas...
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