Une fois n’est pas coutume mais l’idée de
contrainte pénale défendue par notre ministre de la justice Christiane TAUBIRA
mérité d’être essayée. D’autant qu’elle a été expérimentée en Suède et au
Canada. Et, qu’à ce titre, nous avons déjà un retour d’expérience.
Si je l’ai bien compris, les objectifs sont de
lutter contre la récidive (et l’on sait que la promiscuité carcérale a tendance
à l’encourager) et la surpopulation de nos prisons. L’Etat aurait pu vouloir y
remédier en construisant plus de prisons, entre autres, mais cette solution
aurait eu l’inconvénient d’être couteuse. Sans être probante. L’Etat aurait pu
penser à rétablir, au moins partiellement, les travaux forcés. Ou leur version
allégée : les Travaux d’Intérêt Général. Mais François HOLLANDE et sa
garde des sceaux ont pensé autrement.
L’idée est d’offrir aux juges une nouvelle peine
en lieu et place de mesures d’emprisonnement pour des condamnations
d’incarcération inférieures ou égales à cinq ans, hors récidive. La liste des
crimes et délits pouvant y prétendre n’est pas encore établie. Pourquoi
pas ? Sauf que je pensais que c’était déjà le cas…
Toujours est-il que je pense toujours que la
condamnation d’un crime ou délit a deux buts : sanctionner le coupable et
l’empêcher de récidiver. Si le premier objectif est souvent rempli, quelquefois
de manière peu satisfaisante pour la victime, le second me semble souvent
laisser à désirer.
Alors, cette mesure mérite-t-elle d’être
essayée ? Oui. Mais il nous faudra un peu de temps pour pouvoir en mesurer
les bénéfices si bénéfice il y a. A voir.
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