Comme le serpent de mer, le travail dominical
ressurgit une nouvelle fois sur le devant de l’actualité, suite à la
condamnation d’une chaîne de parfumerie et de quelques magasins en
Ile-de-France. Le plus cocasse, c’est que, une fois n’est pas coutume, des
salariés privés d’emploi par l’action de syndicats chargés de les défendre,
tout au moins sur le papier, portent plainte contre ces mêmes syndicats pour
entrave à la liberté de travail. La suite au prochain épisode.
Pour ma part, chrétien croyant mais peu
pratiquant, j’ai depuis longtemps été étonné que, dans un pays laïc comme le
nôtre, le travail dominical soit interdit. Sauf pour certaines professions. Et
sauf pour certains magasins avec une dérogation. Encore plus étonné que ceux
qui critiquent le plus l’abrogation de cette interdiction soient, le plus
souvent, les mêmes qui se rendent dans les établissements commerciaux ouverts.
Car, entendons-nous bien, s’il n’y avait pas de clients le dimanche, ces
entreprises n’ouvriraient pas.
Si j’étais syndicaliste et surtout élu politique
national, je m’emploierai plutôt à faire passer et appliquer deux lois,
supprimant toutes les autres touchant à ce sujet :
1) L’obligation de deux jours de congés hebdomadaires consécutifs,
avec inscription sur le contrat de travail, sauf dérogation liée à la nature de
l’activité (professions médicales et de la sécurité le plus souvent).
2) L’obligation de rémunérer doublement la moindre heure
travaillée le dimanche.
C’est simple pour tout le monde.
Bon
dimanche.