Il y a quelques semaines, le 13 août dernier, je m’indignais
de la condamnation de Jacqueline SAUVAGE, coupable d’avoir tué son bourreau,
son mari pendant 47 ans. La justice, ou plutôt ceux qui sont censés la
représenter, lui reprochant “de ne pas assez s’interroger sur son acte”,
introduisant de la morale, par ailleurs douteuse, là où il ne devrait y avoir
que des faits, lui ont, une nouvelle fois, refusé une liberté conditionnelle. Ces
“insultes à la justice” (NDLA : j’assume mes dires, mes écrits) ont
condamné une femme de 68 ans à 10 ans de prison après qu’elle ait vécu une vie
de souffrances, tant physiques que morales ! A leur place, j’aurai honte !
D’ailleurs c’est impossible : je n’aurai jamais rendu un tel jugement si j'avais été à leur place !
Le plus cocasse, si j’ose l’écrire, est que cette décision a
été rendue la veille de la journée contre la violence faite aux femmes. Comme
si ces tartuffes avaient voulu faire un pied-de-nez à cette juste cause.
L’actualité est encore plus féroce : un autre tribunal
condamnait une infanticide à 5 ans de prison, cinq années qu’elle ne fera sans
doute pas avec le jeu des remises de peine. La vie d’une enfant vaut-elle moins
que celle d’un bourreau ? J’comprends pas...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire