Il y a quelques semaines, une page est apparue sur Facebook, visiblement en réaction à une autre, portant ce titre sibyllin. J’y ai adhéré, même si je ne partage pas tous les échanges intervenant sur cette dernière. Mais c’est la démocratie.
Sur le titre, tout d’abord : “Tu sais que t’es de Vierzon si t’es pas un mouton”. Au regard des dernières élections, que dis-je ?, au regard de TOUTES les élections vierzonnaises, ce serait plutôt l’inverse : on n’est pas d’accord avec Jean ROUSSEAU mais on vote encore pour lui, on n’est pas d’accord avec Nicolas SANSU mais on vote encore pour lui. En fait, on n’est jamais d’accord avec le pouvoir en place ou avec ses alliés (technique commerciale : pour contrôler sa concurrence, organisons-là) mais, au final, on vote pour lui. Les clairvoyants resteront sur le bord de la route, d’autant que l’on y aidera en jetant dans la mêlée d’éternels opposants comme le F.N. et l’extrême gauche. Et je ne parle pas des révoltés du vote blanc et des abstentionnistes, par paresse, par désabusement ou par indifférence : ils ne votent pas, ILS NE COMPTENT PAS (je vous rappelle que Nicolas SANSU a été nommé député par 14 voix sur 100, si l’on fait le compte).
Sur le fond, quelques échanges sont intéressants mais sur quoi déboucheront-ils ? A mon avis, sur rien. Rien parce que le nombre n’y est pas (et s’il était, cela changerait-il quelque chose ?), rien parce que les politiques en place ne le veulent pas.
L’un des derniers combats et probablement le plus important de cette page est l’organisation d’une marche de soutien à la rue Joffre le 31 janvier prochain. A en lire l’une des animatrices de cette page, seules 33 personnes y sont inscrites. Je sais bien que le nombre ne fait pas la qualité (bis repetitae) mais je sais que le nombre créera la décision. Et encore... A ce propos, je vous invite à relire une interview de Franck MICHOUX, maire-adjoint à l’urbanisme en ce temps là, deux mois avant les dernières élections municipales, parue dans le Berry Républicain : “La rue Joffre est une mauvaise rue”. Croyez-vous que ses idées, que les idées du maire ont changées en quelques mois ? Non.
Faire revivre une rue commerçante, voire en créer une est une volonté et une action UNANIMES. De la mairie, au travers de l’urbanisme et de l’animation, sans déléguer ces domaines d’intervention à quiconque, surtout quand le délégataire n’est pas à la hauteur, des propriétaires des commerces et des habitations de la rue elle-même, en pratiquant des loyers raisonnables, préférant l’occupation à des sommes modiques que le vide à cause de loyers trop importants (je souhaite, pour eux, que je ne sois jamais élu ou ils sentiront le vent du boulet –cf. mon article intitulé “Gauchistes !”), de commerçants dynamiques, apporteurs de nouvelles idées, sans compter de nouveaux produits et services, et enfin de clients... Car, quoi que les trois premiers fassent, sans clients il n’y aura pas d’avenir... Mais l’on peut se battre, j’en veux pour preuve : moi. Quand j’ai monté mon entreprise, on me disait mort dans l’année qui suit. Ça va faire dix ans que j’existe et que certains de mes détracteurs n’existent plus. Dont acte.
Le 31 prochain, je ne sais pas si je serai physiquement avec les 33 inscrits mais le cœur y sera. Rendez-vous samedi ?
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