Il existe de nombreux cas
d’injustice en France, des cas qu’il conviendrait de réduire, voire de
supprimer. Mais nos politiques, élus (et pas toujours dans une totale
transparence, comme le sont nos sénateurs) ou nommés (cas du député Nicolas
SANSU, par lâcheté socialiste et indifférence des abstentionnistes), ont
visiblement d’autres préoccupations (qui a dit de leur portefeuille et de leur
patrimoine ? Moi ? Non : je l’ai seulement pensé, sans doute
trop fortement).
J’en veux pour exemple le cas
Nicolas BONNEMAISON.
Un petit et court rappel de
l’affaire : le médecin urgentiste Nicolas BONNEMAISON est accusé d’avoir tué euthanasié sept personnes malades et
en fin de vie. A mon sens mais cela n’engage que moi, il précède une loi à venir
sans cesse repoussée par des obscurantistes (remarque à mes
contradicteurs : je suis pour l’euthanasie, sous réserve de limites à
établir clairement, mais cela n’est pas le sujet de l’article). Toujours est-il
qu’il a été logiquement traduit en justice et que cette dernière l’a acquitté. Le docteur Nicolas
BONNEMAISON est innocent.
Sauf que... (en France, il y a
toujours un “sauf que” qui permet de voir tout et son contraire dans chaque
fait et qui permet d’engorger les tribunaux au bénéfice des avocats –je vais
encore me faire des amis, moi : après les médecins, les avocats). Sauf que
le Conseil de l’Ordre, sorte de super syndicat médical créé par le régime de
Vichy, sans cesse critiqué mais toujours maintenu par les pouvoirs publics en
place, l’a condamné. Pour la justice française, le docteur BONNEMAISON est
innocent, pour le Conseil de l’Ordre des Médecins, il est coupable.
Coupable puisqu’il interdit au docteur BONNEMAISON d’exercer son métier. Un peu
comme si la justice innocentait un maçon suite à l’écroulement d’un mur mais
que le syndicat du bâtiment le condamnait en lui interdisant de travailler. Un
peu comme si la justice innocentait un blogueur ou un caricaturiste mais qu’un
Syndicat des Blogueurs et Caricaturistes lui interdisait d’écrire ou de
dessiner (ça a existé et existe encore dans les dictatures fascistes et
communistes). Un peu comme si l’Etat innocentait un de ses citoyens mais qu’un
Conseil de l’Ordre des Conservateurs et Bigots interdisait à ce dernier de
vivre. Dites, est-ce que nous ne marcherions pas sur la tête ? A mon sens,
le Conseil de l’Ordre des Médecins ne doit être qu’un simple syndicat
professionnel mais surtout il ne doit pas être au dessus des lois. Ce qu’il est
aujourd’hui.
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