BLOG D'UN VIERZONNAIS





samedi 26 novembre 2016

J’COMPRENDS PAS...

Il y a quelques semaines, le 13 août dernier, je m’indignais de la condamnation de Jacqueline SAUVAGE, coupable d’avoir tué son bourreau, son mari pendant 47 ans. La justice, ou plutôt ceux qui sont censés la représenter, lui reprochant “de ne pas assez s’interroger sur son acte”, introduisant de la morale, par ailleurs douteuse, là où il ne devrait y avoir que des faits, lui ont, une nouvelle fois, refusé une liberté conditionnelle. Ces “insultes à la justice” (NDLA : j’assume mes dires, mes écrits) ont condamné une femme de 68 ans à 10 ans de prison après qu’elle ait vécu une vie de souffrances, tant physiques que morales ! A leur place, j’aurai honte ! D’ailleurs c’est impossible : je n’aurai jamais rendu un tel jugement si j'avais été à leur place !
 
 
Le plus cocasse, si j’ose l’écrire, est que cette décision a été rendue la veille de la journée contre la violence faite aux femmes. Comme si ces tartuffes avaient voulu faire un pied-de-nez à cette juste cause.
 
L’actualité est encore plus féroce : un autre tribunal condamnait une infanticide à 5 ans de prison, cinq années qu’elle ne fera sans doute pas avec le jeu des remises de peine. La vie d’une enfant vaut-elle moins que celle d’un bourreau ? J’comprends pas...

vendredi 25 novembre 2016

J’AI VOTÉ FRANÇOIS FILLON

Ce dimanche 20 novembre 2016, j’ai payé mes deux €uros et j’ai voté pour François FILLON, respectant mon engagement : celui de voter lors des primaires de la droite comme je le ferai lors des primaires de la gauche et comme je l’ai fait pour les primaires écologistes. Mais tout ceci n’augure en aucune façon mon choix pour les prochaines présidentielles. Beaucoup reste à faire.
 
Fidèle à mes convictions, j’ai analysé les programmes de chacun des candidats et celui présenté par François FILLON m’a paru être le plus utile pour notre pays, comme, sans hiérarchie et sans exhaustivité :
Ä mettre en place la TVA sociale, transférant le financement de nos prestations sociales reposant jusqu’ici sur les seuls travailleurs travaillant dans des entreprises de droit français sur l’ensemble de notre consommation,
Ä réformer nos territoires, proposant de diminuer le mille-feuille administratif en passant de 4 à 2 strates, fusionnant départements et régions et communes et communautés de communes (ou d’agglomération),
Ä réduire le nombre de nos parlementaires (400 députés pour 577 aujourd’hui et 200 sénateurs pour 348 aujourd’hui),
Ä mettre fin au collège unique,
Ä recentrer l’école primaire sur l’apprentissage de la lecture, de l’écriture, du calcul et de l’histoire,
Ä harmoniser les lois régissant la fonction publique avec ceux du plus grand nombre d’entre nous en entreprises privées (l’inverse n’est malheureusement pas faisable, sauf si l’on veut couler le pays), à commencer par les régimes de retraite,
Ä inscrire l’équilibre des finances publiques et sociales dans notre constitution,
Ä remplacer les aides sociales par une prestation sociale unique,
Ä limiter le régime des intermittents du spectacle aux seuls artistes et techniciens spécialisés,
Ä ...
Mais d’autres de ses propositions ne m’agréent pas, comme :
Ä le développement de l’auto-entrepreneuriat,
Ä le contrat de travail unique,
Ä la fin de l’encadrement des loyers,
Ä ...
D’autres m’ont fortement manquées, surtout l’écologie.
Quoi qu’il en soit, pour moi comme pour beaucoup d’entre nous, aucun programme politique ne peut me satisfaire totalement. Et rien n’est gravé dans le marbre.
 
Puis, comme l’œuvre n’est rien sans son créateur, un programme politique n’est rien sans celui qui le porte. Et force est de reconnaître que seul François FILLON m’a semblé avoir l’expérience des hautes fonctions, n’avoir aucun démêlé judiciaire présent ou passé et avoir un comportement respectueux et respectable, surtout depuis dimanche. L’homme me plait.
 
Le 27 prochain, je pense que je voterai de nouveau pour lui. En 2017 aussi, peut-être.

lundi 7 novembre 2016

MANIF’ POUR TOUS

Ce qu’il ya de bien, avec les élections, surtout si elles sont présidentielles ou législatives, c’est que des sujets de société reviennent régulièrement sur le devant de la scène. Récemment, on a eu droit au débat sur l’identité, toujours pas tranché d’ailleurs. Aujourd’hui, on a droit à celui portant sur la famille et le droit des homosexuels de se marier ou pas, d’avoir des enfants ou pas.
 
Au départ, j’étais plutôt contre. Plus exactement contre le mariage en lui-même. Républicain convaincu, j’ai toujours pensé que l’idée de mariage est anti-républicaine par nature. En effet, comment la République peut-elle accepter que deux personnes restreignent leur propre liberté volontairement, même par amour (et ce n’est peut-être pas toujours le cas) ? Bien entendu, elles peuvent revenir sur cette décision mais cela ne se fait sans frais pour ne retenir ici que l’aspect financier. Le seul mariage que j’accepte est religieux puisqu’il n’intéresse que ceux qui croient. Mais je ne vais pas me battre sur ce sujet là. Que chacun fasse ce qu’il veut en la matière. Fort de cette idée, je ne vois pas pourquoi on dénierait à des homosexuels le droit de se marier. Au même titre que pour des couples hétérosexuels, beaucoup le font pour des raisons fiscales et de protection de l’autre en cas de décès, même si ce ne sont pas forcément les premiers motifs.
 
L’adoption pourrait être un autre problème. Si le fait d’avoir des parents hétérosexuels était une garantie, un gage pour l’enfant d’être aimé et éduqué. Malheureusement, l’actualité regorge d’exemples de mauvais traitements et manquements dans l’éducation infligés à des enfants par leurs propres parents génétiques. Pour moi, un père ou une mère est celui ou celle qui aime et prépare l’enfant à vivre heureux dans notre monde. Que ce soit en même temps le géniteur et la génitrice de l’enfant n’a aucune importance. Une fois encore, je ne vois pas pourquoi on dénierait à des homosexuels le droit d’avoir des enfants, par adoption ou non.
 
Par adoption ou non... Troisième sujet de société propre au débat : pour ou contre la PMA (Procréation Médicalement Assistée : ici le don de sperme à des homosexuelles ou pas, en couple ou pas) et la GPA (Gestation Pour Autrui : ici le fait de porter un enfant pour des homosexuels ou pas, en couple ou pas). Une fois encore, de quoi nous mêlons-nous ? Une fois encore, est-ce que l’enfant sera moins bien aimé ou moins bien éduqué par des parents homosexuels ou pas, en couple ou pas ? Si une personne veut avoir un enfant, elle DOIT pouvoir le faire. Si elle ne peut l’avoir pas des voies naturelles, par choix ou par défaut, elle DOIT pouvoir le faire. En outre pour une somme raisonnable. Tout juste permettrais-je à l’Etat (et encore : l’Etat donne-t-il le droit à des couples traditionnels d’avoir ou pas un enfant ? Encore le permet-il en commercialisant des contraceptifs) de vérifier les compétences du ou des candidats à la parentalité. Et encore...
 
Ces sujets n’ont pas finis de nous diviser...

dimanche 6 novembre 2016

TRESSES AFRICAINES, CONSEIL & CAUTION

Lu dans la presse locale de ce jour (le 5 novembre 2016) : la condamnation d’une coiffeuse pratiquant la coiffure africaine à une amende de 1 000 €uros pour défaut de diplôme.
 
Peu importe le fond : le Tribunal Correctionnel de Bourges a condamné la commerçante sur la base de la Loi. Sauf que l’article ne nous dit pas la suite. L’amende ne donne pas le diplôme à la condamnée. A-t-elle le droit d’exercer ? Le fait-elle ?
 
Ce qui m’étonne et, pour moi, exonère en partie cette “coiffeuse” (peut-on la qualifier comme telle en l’absence de diplôme ?) est que, quand cette jeune femme s’est installée, qu’elle a déclaré son activité, les services concernés, le Centre des Formalités des Entreprises entre autres, n’aient pas vérifié cette obligation légale. N’y-a-t-il pas défaut de conseil ? N’y-a-t-il pas faute des services publics compétents qui acceptent les déclarations et l’argent de la candidate sans vérifier qu’elle répond aux obligations légales (sociales et fiscales en sus) afférentes ?
 
Je généralise mon propos à toutes les activités : à quelques très rares exceptions, personne ne vérifie les compétences techniques de tout candidat à la création ou à la reprise d’une entreprise. Personne ne vérifie non plus les compétences de gestion de ce même candidat. Les diplômes sont une preuve, l’expérience aussi mais sont-ils suffisants ? Je perçois ici une des causes de la disparition de plus de 50% des entreprises dans les 3 années suivant leur création. Une obligation légale de contrôle ne serait pas de trop.
 
J’irais plus loin encore. Il existe pour de rares activités (le travail temporaire et l’immobilier en font partie, le B.T.P. également en partie au travers de la garantie décennale) une obligation de caution financière, une assurance en cas de défaillance. Généralisée à TOUTES les entreprises, elle serait un gage de réussite, ne serait-ce en évitant que la défaillance d’une entreprise en entraine une autre par ricochet.

mardi 1 novembre 2016

VIVRE – Acte 2

Du courage...
 
Admettons qu’un élu politique local, un maire par exemple, ait du courage. Par exemple à Vierzon, ce qui serait une première.
 
Si j’étais cet homme là, je ferais en sorte d’être élu à la tête de la Communauté de Communes. Je déciderai ensuite de créer une Société d’Economie Mixte pour la communauté. Vous me direz qu’elle existe : la SEM-VIE. En êtes-vous si sûrs ? Même Nicolas Sansu en doute pour avoir été chercher la SEM TERRITORIA de son ami et camarade le maire de Saint-Germain-du-Puy, cacique du Parti Communiste, Maxime CAMUZAT. Pour le résultat que l’on sait : rien. A part de l’argent perdu.