Que voilà une bonne idée qui nous
vient des antipodes qu’il conviendrait de mettre en place en France et en
Europe. L’idée est toute simple et s’apparente au protectionnisme sauf qu’elle
ne le fait pas par la loi ou les normes mais par la conscience de chacun.
Comme nous, l’Australie est
confronté à l’envahissement de ses marchés par des produits fabriqués à l’étranger,
dans des pays à bas coûts faisant fi des protections humaine (travail des
enfants), sociale (temps de travail, conditions de travail) et écologique
(pollutions diverses et variées). L’objectif est clair pour ces produits “envahisseurs” :
vendre plus et maximiser leurs profits. Et ça fonctionne ! Mais la
conséquence la plus directe est la mort, plus ou moins lente, des entreprises
fabriquant les mêmes types de produits en Australie. Puis, évidemment, les
emplois, directs et indirects, qui y sont attachés. On retrouve le même
phénomène en France, en Angleterre, aux Etats Unis, partout !
La réponse de la plupart des pays
est de renforcer les protections douanières. Mais un mur protège-t-il celui qui
s’en entoure ou l’emprisonne-t-il ? Vous avez 4 heures et je relève les
copies à terme (coefficient 6). La seconde réponse est la création de normes
(N.D.L.A. : et en Europe, j’ai bien l’impression que nous sommes champions
en la matière), une protection de paille. La troisième serait la TVA sociale. Quelques
pays comme l’Allemagne la pratique en partie. En France, défendue par peu d’élus
politiques, plus soucieux de leur condition que de celle du pays, elle reste
une idée. Quatrième réponse : l’information
des consommateurs. Pas comme chez nous où le simple fait de changer le
conditionnement d’un produit et d’y ajouter une étiquette quelconque suffit à
apposer un “Made in France”. En Australie, il faut au moins que 50% des
composants et des services créant le produit viennent d’Australie. Le petit barème
situé sous le logo détermine cette part. Cette idée toute simple, facile à
mettre en oeuvre peut aider le simple consommateur à faire son choix. Pour ma
part, l’argument prix n’a jamais été le seul à décider mon acte d’achat. La
qualité du produit ou du service en est un autre. Qui et où il est fabriqué en
est un troisième. Qui va relever cet objectif ?
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