Une nouvelle fois, hier, samedi 9
août, quelques milliers de personnes ont manifesté leur soutien aux
palestiniens de Gaza, victimes des bombardements d’Israël. Ils réunissaient,
selon les articles que j’ai lu,
des musulmans, des chrétiens, des juifs aussi.
Et aussi des laïcs. Surtout des laïcs. Evidemment, des partis politiques dont
l’Histoire montre qu’ils auraient plus à se reprocher leurs actes passés qu’à
s’en enorgueillir, comme les communistes et les trotskystes, étaient là,
tentant de récupérer le mouvement, d’en revendiquer la paternité. Evidemment,
même si ce que j’en ai lu n’en parle pas, du moins pas encore, il y avait
inexorablement des casseurs, des révoltés de comptoir si à l’aise devant leurs
télévisions ou leurs jeux vidéos, si couards devant la réalité, antisionistes,
probablement christianophobes, certainement, mais sans le savoir, islamophobes
tant ils dénaturent le Coran (qu’ils n’ont pas lu, encore moins compris).
Evidemment, les services de sécurité de cette manifestation ont été dépassés.
Comme toujours... Dans le même temps, les “organisateurs” et les participants
de ce mouvement ont regretté son essoufflement. Mais, que voulez-vous m’a
pauv’dame, mon pauv’monsieur, c’est les vacances. Pis, y fait pas beau.
Evidemment...
Je me garderai bien de prendre
parti pour les palestiniens ou pour les israéliens. Cela fait plus de cinquante
ans que cela dure, chacun des belligérants ayant des raisons d’en vouloir aux
autres et chacun de leur gouvernement semblant dominé par des va-t-en-guerre. Je
n’ai pas l’impression que la concorde reviendra et que la paix s’installera sur
cette terre pourtant vouée à toutes les félicités selon les trois principales
religions du Livre. Alors que faire ?
Manifester ? Manifester m’a
toujours paru inutile, du moins quand cela se fait à des milliers de kilomètres
de là où les exactions se passent. Surtout quand elles se terminent par une
bonne table avec le sentiment du “devoir” accompli. Manifester sur place, là ça
a du sens. Et du courage. Mais, être un martyr n’est pas donné à tout le monde.
Alors que faire ?
Pétitionner, peut-être. Ecrire à
son élu, à des élus nationaux pour qu’ils fassent pression sur notre
Gouvernement pour que lui-même agisse. En
poussant l’O.N.U., organisation mondiale créée pour la paix, à agir. En
aidant les populations civiles soumises à la guerre à vivre, apportant de la
nourriture et des médicaments. Voire en intervenant directement si rien ne
bouge, si l’O.N.U. se cantonne dans des discours vains que plus personne
n’écoute. Il ne faut pas promettre d’agir, de sanctionner et ne rien
faire : on perd sa crédibilité.
Mais, dans ce juste combat
d’amener la paix en Palestine et en Israël, il ne faudrait pas oublier les
chrétiens d’Irak, encore moins les Yézidis, une religion comptant moins d’un
million de croyants de par le monde, principalement en Irak, que je ne
connaissais pas jusqu’à il y a peu. Puis tous les autres peuples opprimés ou
considérés comme tel par eux-mêmes (Baloutches au Pakistan, Karens en Birmanie,
...). La tâche est rude, difficile. Mais elle sera toujours préférable au repli
sur soi.
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