A moins de trois mois des
élections régionales, la valse des pantins continue.
A gauche, le président socialiste
sortant poursuit ses sorties sur le territoire, défendant son maigre bilan et
promettant de faire ce qu’il n’a pas fait. Personnellement, je ne vois pas
pourquoi il ferait demain ce qu’il n’a pas fait depuis son élection mais on
peut le croire puisque certains d’entre nous croient encore au le Père Noël.
Sur les départements, on sent moins la foi des militants, tiraillés entre le
soutien au Gouvernement et la défiance à ce dernier, voulant, comme le
député-conseiller-avocat Yann GALUT, surfer sur la chute de popularité du
Président HOLLANDE en évitant de boire la tasse. Pas facile.
A l’extrême gauche, le candidat
démissionnaire (“Je me présente mais pour la tête de la Région, pas dans un
seul département, à commencer par le mien, mais si je suis élu –NDLA :
voyez qu’il en est qui croit au barbu tout de rouge vêtu-, je ne siègerai pas
et je démissionnerai puisque je gagne mieux ma vie comme maire et député, même
nommé”) poursuit sa volonté de rassembler... sans rassembler personne puisque
même les écologistes ne le suivent pas.
Les écolos ensuite. Déjà qu’ils
ne sont pas nombreux, ils se déchirent ! Et l’électeur ne sait toujours
pas s’ils vont se présenter. Cela étant, qui va se présenter ? Les
écolo-communistes, tendance DUFLOT, à la recherche d’une existence ? Les
écolo-socialistes, tendance PLACÉ, à la recherche de places ? Les
écolo-centristes, tendance LEPAGE, à la recherche d’une résurrection ? Les
écolo-républicains, tendance... rien, à la recherche d’un chef ? Les
écolo-hulot, tendance... HULOT, à la recherche d’une volonté politique ?
Je serai écolo-politique (NDLA : je vous rappelle qu’à mon avis,
l’écologie n’a pas de couleur politique puisque l’idée transcende les partis),
je m’inquièterai : France Télécom détruit peu à peu les cabines
téléphoniques. Les écologistes, pour la plupart des citadins avec téléviseur
grand écran et canapé en cuir recyclable, risquent de n’avoir plus de lieux où
se réunir.
A droite, on ratisse large !
Par souci de rassemblement, les Républicains, tendance JUPPÉ, SARKOZY, LE
MAIRE, MORANO ou autres, après avoir isolé politiquement l’UDI par son cheval
de Troie qu’est le Nouveau Centre, lui laissant trois possibles présidences de
région sans pouvoirs, viennent de faire main basse sur le moribond MoDem, dont
la plupart des dirigeants sont en recherche de places, eux aussi. Dans le Cher,
ils ont même sacrifié le président départemental de l’UDI, Aymar DE GERMAY. En
l’espèce, ce dernier nous joue l’arroseur arrosé : après avoir trahi
l’UMP, lâché lâchement ses soutiens BENSAC, TANTON, BADOUX et, dans une moindre
mesure (je ne l’ai jamais soutenu), moi-même, il est sacrifié sur l’autel de
l’union. Juste retour des choses d’être trahi par celui qu’il a aidé à
survivre, le conseilleur parisien PIFFAULT.
Le seul qui maintient son allure
de brise-glace est le F.N., possible grand vainqueur de ces futures élections
après l’abstentionnisme.
J’en oublie, me dites-vous ?
Debout la République ? Debout quoi ? Si on commençait par relever la
démocratie, ce ne serait pas un mal...
La valse des pantins se poursuit.
Pour l’heure, les partis et professionnels de la politique continuent de se
chamailler pour savoir qui ouvrira le bal mais personne ne semble se préoccuper
de la musique. Nous ne connaissons toujours pas les programmes, à part celui de
ressortir ceux pleins de bons sentiments sans aucune action (la lutte contre le
racisme, la laïcité, la baisse des dotations de l’Etat, ...).
Pas de quoi être satisfait.
Il me semble que la "marionnette" qui était à la place de celui que vous traitez de "pantin" n'a pas fait grand chose, à part ses envolées populistes et ses lois d’opportunistes qu'il fallait retirer très vite car inapplicables.
RépondreSupprimerJe les traite tous de pantins. Tous ou la très grande majorité (il doit en exister des purs... j'espère...) ne pensent qu'à leur(s) place(s), qu'à leurs revenus. La preuve ? Quelques unes : le "conseiller MoDem" Franck PIFFAULT a honni l'UMP pendant la dernière campagne municipal, appelant à une alliance avec le PS, pour se rallier aujourd'hui derrière VIGIER, lui-même entre les mains de l'UMP. Pardon : des Républicains. Le candidat-maire-député Nicolas SANSU qui ne cesse de railler le PS au Parlement pour s'entendre avec ce même PS pour le second tour et pour conserver sa mairie. Ultime preuve : nous sommes à moins de deux mois des élections et AUCUN programme n'est sorti. La démocratie est en danger et ils se battent pour leurs privilèges.
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