Une nouvelle fois, nos élus
municipaux vont manifester leur mécontentement face à la baisse des dotations
de l’Etat. Une nouvelle fois, ils vont
faire la preuve de leurs... incompétences ! Je pèse mes mots. De
gauche comme de droite, beaucoup ne pensent ici qu’à défendre leur pré carré,
leurs petites prérogatives. L’action mise en oeuvre est puérile : “chaque citoyen peut
et doit signer une pétition”. Sûrement
pas ! Quand le moindre français voit ses revenus baisser, à la
différence des maires (pas tous : il en existe des sérieux), il peut se
plaindre auprès de l’Etat, de son patron ou du Bon Dieu mais il fera ce qu’il
ne peut que faire : s’adapter. Il baissera ses dépenses et gèrera au mieux
ses gains face à ses dépenses. A la différence des maires qui, eux, peuvent
augmenter les impôts locaux et les services municipaux qu’il délivre, pas
toujours à bon escient. Mais, évidemment, ce type de mesure est impopulaire et
ne permet pas d’escompter une réélection ultérieure... La place ne doit pas
être si mauvaise que ça pour que tant d’édiles se représentent d’un mandat sur
l’autre, même si... “c’est du bénévolat” (j’en ris encore !). Messieurs les élus, “CE N’EST PAS SÉRIEUX”.
Mais la meilleure réponse à ces
maires frondeurs et inconséquents leur est donnée par un ancien maire lui-même
pendant 7 ans, le président François
HOLLANDE. Je le cite, extrait de son discours de Gros-Chastang : “L’Etat fait des
économies afin que nous puissions moins exiger des français en terme de
prélèvements (NDLA :
enfin un peu de bon sens !). Nous devons tous (NDLA : caciques locaux compris) réduire les dépenses qui ne sont pas
essentielles (NDLA : et il y en a) pour mettre l’accent sur ce qui compte
(NDLA : bravo !). Je vois qu’un certain nombre d’élus nationaux qui veulent
moins de dépenses, moins d’impôts, sont les mêmes qui voudraient avoir plus de
dotations (NDLA : soit
ils sont des hypocrites, soit ils ne sont pas sérieux). Je fais en sorte que
les priorités soient préservées”. Tout est dit. Fin du festival du
rire des potentats locaux.