BLOG D'UN VIERZONNAIS





mardi 28 octobre 2014

REBELLION AUX FORGES

Jeudi 23 octobre 2014, le pigiste du Berry Républicain et chantre du Parti Communiste et du maire de Vierzon Nicolas SANSU, André RODIER, a encore frappé. Cette fois-ci, avec son style inimitable de la vierge effarouchée qui s’indigne des réactions animales que son attitude racoleuse a pu et a cherché à créer, il s’en prend à la pétition des habitants des Forges réclamant plus de sécurité routière et plus de sécurité tout court (les cambriolages...). Comment ? Ces faquins osent s’élever contre les actes et la pensée visionnaire de notre Grand Timonier ? Qu’on ré-ouvre les goulags, les mines de sel ! Il en profite au passage pour envoyer un sérieux uppercut au Conseil de Quartier des Forges, coupable de n’avoir pas su prévenir cette “rébellion”. Un petit séjour dans un camp de rééducation lui fera le plus grand bien... (au Conseil de Quartier).
 
Avec un peu plus de sérieux, je crois que M. RODIER devrait fréquenter les conseils de quartier. A l’origine, l’idée est bonne, bien que peu démocratique. Dès son élection de 2007, Nicolas SANSU a mis en place ces conseils, soucieux d’asseoir sa communication. Pour ce faire, il a appelé la population à se réunir sur le sujet, a divisé la ville en quartiers qui n’ont pas tous à voir entre eux (exemple : le centre ville avec le Bois d’Yèvre) et y a nommé un ou plusieurs représentants sous couvert d’une élection aux seuls présents, à main levée. Sauf que, quand vous y assistez, aidé de vieux vierzonnais, vous vous apercevez vite qu’un conseil de quartier est presque identique à la cellule de quartier locale du Parti Communiste, quelques socialistes et un ou deux démocrates ou républicains, tendance Jean ROUSSEAU, en plus, pour la forme. Et la communication si, par hasard, un journaliste remarquerait ce subterfuge grossier. Certains d’entre vous me diront que j’exagère. Bien : je les invite à se rendre aux prochains conseils pour juger par eux mêmes.
 

mardi 7 octobre 2014

L'ECHO DU VIDE

Etrange... La réunion de trois députés, de tendances différentes mais appartenant à même mouvance (un socialiste frondeur incertain de son avenir, un écologiste des beaux quartiers appartenant à l’une des multiples branches d’une idée politique et un communiste bourgeois, tous “de gauche”) se sont réunis à Vierzon hier soir. La presse nous avait prévenus : c’est une réunion ouverte à tous mais fermée à ceux qui ne sont pas de gauche ou reconnus comme tels. Si vous êtes de droite ou du centre, comme moi, passez votre chemin ! Mais il était inutile d’y aller pour savoir ce qui allait se dire : rien. On enfonce des portes ouvertes, on dit que l’on n’est pas d’accord avec le président HOLLANDE mais on marchera à la baguette dès qu’il sifflera la fin de la récréation aux prochaines élections départementales (les ex-cantonales), sauf à prendre le risque de ne pas être élu et de gagner l’oubli. Ou de traverser le désert. Les plus sarcastiques de mes lecteurs me répondront : comment peux-tu le savoir puisque tu n’y étais pas ? Tout simplement parce que certains de mes amis y étaient et ont écouté et que la presse s’en est faite l’écho. Et l’écho du vide est assourdissant de silence... De silences...
 
Permettez-moi de vous replonger dans un passé pas si lointain, lors des dernières élections municipales. Sur la plupart des affiches et tracts du candidat Nicolas SANSU, le nom du Parti Communiste Français était discret, dans certains cas inexistant, privilégiant soit celui des forces de gauche, soit celui du Front de Gauche. Mais ces élections, puis celles des européennes ont sonné le glas de ce parti du passé, aussi démocratique que le F.N. L’expérience MELANCHON tourne court. Et l’on peut prêter beaucoup de défauts à Nicolas SANSU mais il a aussi des qualités. Notamment politiques. Il sait que s’il lie son avenir au P.C.F., il ne peut plus que viser la direction du parti, voire un secrétariat d’Etat si le P.S. l’emporte et que le Front de Gauche se montre fort et docile avec lui. Mais il sait que cela relève de plus en plus de l’utopie. Et comme il est loin d’appartenir aux idéocrates communistes, plutôt aux gauchistes opportunistes, il sait que son avenir peut se jouer dans un nouveau parti plus socialiste que démocratique, misant sur l’éclatement prochain du P.S. entre socio-démocrates d’une part et socio-stalinistes d’autre part.