Avec sa disparition se tourne une page de la vie politique vierzonnaise.
Pas seulement politique, économique aussi. Humaine également.
A l’inverse des éternelles et,
pour beaucoup, hypocrites louanges, si habituelles, je ne vais pas dire
aujourd’hui qu’il était mon mentor, une source inspiration, un phare dans la nuit.
Non. Juste un homme que j’ai rencontré quelquefois, avec lequel je partageais de
nombreuses valeurs, plus rarement la manière de les mettre en œuvre. Mais,
autres temps, autres mœurs.
En mémoire, j’ai notre dernière
discussion, sans doute la plus longue, au cours duquel nous avions discuté de
la politique vierzonnaise. Peu. Beaucoup plus de sa foi, de notre foi. Et de
son pèlerinage à St-Jacques-de-Compostelle, un pèlerinage que j’avais commencé
comme lui mais que j’avais arrêté, faute de temps. Un pèlerinage que je
souhaiterai faire un jour d’une seule traite, aller et retour compris, en
passant par Vézelay et Le-Puy-en-Velay, avec retour par Limoges. Je penserai à
lui à cette occasion, posant moi aussi une ou plusieurs pierres sur l’une des
nombreuses croix du chemin.
Max ALBIZZATI est parti écrire une autre page de sa vie ailleurs.
Salutations respectueuses.
Cher Monsieur, pour compléter votre témoignage sur le pèlerinage de Compostelle j'ajouterai que Max ALBIZZATI est mort à 1 heure du matin le 25 juillet, jour de la fête de saint Jacques… Je me suis par ailleurs également risqué à apporter trois témoignages en commentaires à l’article nécrologique publié sur Vierzonitude, ce qui me donne l’occasion de vous préciser que je ne suis pas à confondre avec le responsable de Vierzonitude dont je ne partage pas du tout la passion pour les tracteurs, raison pour laquelle je ne suis pas du tout convaincu par un musée du machinisme agricole dont l’intérêt dans l’avenir ne me paraît pas assuré. Avoir une salle permanente d’exposition de productions vierzonnaises oui, mais un musée spécifique avec des salariés et tout ce qui plombe un budget de fonctionnement non ! Pour en revenir à Max ALBIZZATI, si je suis monté dans les tours au début de votre campagne des municipales c’est justement parce que vous partiez dans la même direction que lui en 1990 avec des promesses chiffrées de créations d’emplois sans plus de fondements. Nous avions déjà donné avec Max et nous avons été déçus, ces promesses ne passent donc plus... (Bezant)
RépondreSupprimerMonsieur,
RépondreSupprimerSur le musée du machinisme agricole, je pense qu'il a sa place à Vierzon, même si je n'apprécie que peu les musées (que je fréquente pourtant), les jugeant trop élitistes, pas assez ouverts. L'art et la mémoire doivent aller vers le peuple, surtout sa partie qui en est le plus éloignée, par la culture, l'éducation ou l'argent. Cela étant, je ne tiens pas à ce que ce soit un gouffre financier (comme feu le Musée du Fil à Soie de MM. ROUSSEAU et ALBIZZATI). La formule ne sera pas aisée à trouver.
Pour ce qui est des "promesses chiffrées", elles étaient plutôt des objectifs chiffrés. Je suis un commercial et un chef d'entreprise. Dire (comme tant l'ont dit et le disent encore en se moquant complètement de qui les reçoivent me met dans une colère noire), "je vais me battre contre le chômage", "je ferai tout pour l'emploi" sont des promesses qui n'impliquent pas ceux qui les disent. Moi, je préfère dire : "Je vais créer 300 emplois par an". Un chiffre ambitieux, une ambition que l'on peut me reprocher mais "L'avenir n'appartient-il pas aux ambitieux, si j'en crois Aristote ? Après, on pouvait me juger sur pièce. Aujourd'hui, tout le monde se plaint mais peu font quelque chose pour améliorer notre condition. C'est ce que je déplore.
Pour ma part, je continue d'avoir de l'ambition pour Vierzon, malgré les nombreuses "contrariétés" (l'une des plus fortes est... un contrôle fiscal !).