En début de mois d’avril, j’ai
lancé une pétition sur internet réclamant l’interdiction des cirques avec animaux sauvages à Vierzon, demain
dans la France entière et plus loin encore, sur le site “mesopinions.com”. Je
l’ai fait sans conviction de succès mais je ne peux qu’être heureux du
résultat.
Peu séduit par les arts
circassiens, j’ai toujours laissé de côté ce monde jusqu’au jour où, intrigué
par des autocollants posés nuitamment sur les poteaux de Vierzon il y a deux ou
trois ans, je me suis connecté sur le site de l’association citée : Code Animal. Choqué par les images,
j’ai creusé les deux sujets principaux de leurs combats : la détention
d’animaux sauvages dans des zoos et dans des cirques. Si les zoos, surtout ceux
de nouvelle génération, comme celui de Beauval, trouvent grâce à mes yeux,
voire relèvent de l’utilité publique, mon regard est beaucoup plus critique
pour les cirques. Très critique.
Ainsi, je ne vois pas quel plaisir pourrait avoir un animal sauvage de vivre
éternellement dans une cage de quelques mètres carrés, de sortir peu de temps
par jour pour se dégourdir les pattes dans moins de cinq fois sa cage, le plus
souvent sans contact avec la nature, et de faire des exercices qu’il ne ferait
pas naturellement en échange, au mieux, d’une friandise, au pire de coups
évités.
Certains, adeptes de ce genre de
spectacle dégradant, tant pour l’animal que pour l’homme, n’ont pas manqué de
m’apostropher, tant par internet (nombreux, surtout sous un pseudonyme) qu’à vive
voix (rares, très rares), me disant que ces animaux étaient moins stressés en
cage que dans leur milieu naturel, que de toute façon ils n’avaient jamais
connu, qu’une grande affection les liaient avec leur dompteur, qu’ils étaient
très heureux de faire des exercices sans quoi ils s’ennuyaient et déprimaient,
que… (liste des stupidités non exhaustive). C’est étrange, féru d’histoire,
c’est le genre d’arguments qu’employaient les esclavagistes… Sans langue de
bois, ça me dégoutte. Ils me dégouttent. Qu’ils ne partagent pas mon combat,
c’est leur droit. Mais qu’ils évitent de vouloir me faire la morale : leur
position est immorale.
Mais quelques (rares) extrémistes
vont plus loin encore, me reprochant ma complaisance pour l’équitation, me
disant que la misère humaine est bien plus importante, que… (une fois encore,
la liste des stupidités entendues n’est pas exhaustive). Ce à quoi je leur
réponds qu’il n’y a pas de hiérarchie dans les combats contre l’exploitation et
la misère, que chacun les mène à sa manière et qu’au moins j’en mène un (en
fait, plusieurs mais il n’est pas temps de les révéler, et eux n’en livrent
souvent aucun) et que je n’ai pas l’intention de me battre contre l’équitation
(que je défends), l’élevage et la consommation carnivore mais que tout doit se
faire dans le respect de l’animal, quel qu’il soit, lui évitant autant que
faire se peut toute souffrance, surtout inutile (la souffrance des animaux dans
les cirques comme dans les arènes est inutile, à ce titre barbare). Je pourrai
disserter des heures sur le sujet. Et ce n’est pas les propos d’un des
directeurs de cirque, d’ailleurs franchisé, vu dans un récent reportage sur M6
qui me fera changer d’avis. Il aurait même tendance à affirmer mes convictions.
Plus que jamais, je souhaite que la France rejoigne les pays opposés aux
cirques avec animaux, comme l’Autriche, la Grèce, la Scandinavie et, l’année
prochaine, la Grande Bretagne et la Belgique.
A l’heure où j’écris cet article,
la pétition que j’ai lancée sur internet a enregistré 8 117 signatures du
monde entier mais principalement de France, avec près de 50 vierzonnais. C’est
peu. Mais c’est plus que le nombre de vierzonnais qui iront voir ce spectacle
dégradant, qu’iront voir, bras dessus, bras dessous, probablement aux frais du
contribuable vierzonnais, le maire Nicolas SANSU et son Monsieur Loyal Frédéric
COUTURIER.
Pour finir, j’ai remis ma
pétition il ya quinze jour au maire, ce dernier étant de nouveau absent (je
sais : il est à Paris pour être plus proche des vierzonnais…, c’est pour
ça qu’il cumule des mandats et des rémunérations, mêmes plafonnées). Je n’en ai
toujours aucune nouvelle, aucun retour.
Pourquoi ne pas faire une pétition également contre les tueries en Afrique principalement et ailleurs. Parce que de cela personnes en parle, peut être parce que c'est des gents aisés qui font ces massacres comme le roi d'Espagne. Et pourquoi ne pas parler de la vie des rhinocéros a qui l'on coupes la corne parce que cela rapporte beaucoup d'argent? Allons arrêtez de défendre plus des animaux que les hêtres humains comme ceux morts dans un immeubles en Asie, qui fabriquais des vêtements pour des grandes marques.
RépondreSupprimerJe n'ai pas fais de pétition contre les chasses du roi d'Espagne ou le braconnage des rhinocéros parce que d'autres l'ont fait : ces pétitions, je les ai signées (vous pouvez vérifier sur les sites internet mesopinions.com ou change.com). De plus, la défense des animaux n'est en rien incompatible avec la défense des êtres humains, auquel je contribue à ma manière. Le combat que je mène localement est à ma mesure : il est la pierre que j'amène à l'édifice.
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