Pour ce placer dans une dynamique de développement économique, il faut renouer avec le
passé industriel de Vierzon, rappeler ce
qu’était Vierzon, pour démontrer ce qu’il peut devenir.
Car, quoi qu’en dise certains, un coup d’œil dans le rétroviseur renseigne
bien sur la trajectoire à suivre en toute sécurité. Pour choisir la bonne
trajectoire, il nous faut articuler notre action en combinant la mémoire et la formation.
1) La première phase consiste à retrouver notre mémoire.
Pour cela, nous devons légitimer et procurer des moyens matériels et financiers aux
associations défendant notre patrimoine
et notre mémoire industrielle (les Fous du Vierzon, les Amis
du Musée, la Mémoire Industrielle).
Un conseiller municipal pourra être nommé pour
être l’interlocuteur privilégié auprès de
ces associations. Il aura pour objectif, en toute concertation, de fédérer leurs actions et de clarifier la mission
de chacune.
Il semble que chacune de ces associations possède
sa propre raison d’être mais elles doivent combiner leurs actions dans le cadre
d’une démarche globale plus large de tonification économique de notre ville.
L’objectif premier s’harmonisera bien évidemment
autour du projet capital du musée mais il
faudra aussi agir à travers des actions génératrices de renommée, plus
ponctuelles. Je pense à de l’événementiel autour de la culture technique de Vierzon. Comme cela a déjà
été organisée par nos associations par le passé en y ajoutant une plus grande
participation et un plus grand soutien de la municipalité, il faut viser beaucoup plus haut, car à travers
ces actions nous avons bien des choses à montrer et à démontrer.
Nous pourrions imaginer, avec le potentiel et la
bonne volonté de nos associations, soutenues humainement, matériellement et
financièrement par la municipalité, organiser un « festival
international du tracteur », qui nous permettrait de faire
connaître notre histoire industrielle,
non seulement le machinisme mais aussi la porcelaine et la confection, et de
promouvoir notre lycée technique et notre potentiel d’accueil industriel.
Ce festival consisterait en :
-
un
rassemblement exceptionnel de tracteurs et de machines agricoles anciennes,
-
une
exposition commerciale de machines agricoles modernes,
-
une
bourse de pièces détachées,
-
un
musée temporaire du savoir-faire Vierzonnais avec une présentation du projet de
musée sous chapiteau. Une collecte de dons de soutiens et une vente d’objets
dérivés pourrait y être effectuées,
-
une
porte ouverte de notre emblématique lycée technique devrait être programmé.
Il serait aussi souhaitable que les musées
thématiques de Vierzon soient «entrée libre » et présentés comme un
passage obligé pour les festivaliers.
Cet événement qui devrait être largement médiatisé
sur le plan national, voir international, permettrait de rappeler au monde que
Vierzon est là, avec son potentiel technique et
humain et surtout avec sa situation
géographique exceptionnelle. Et pourquoi pas ? Chez nos jeunes,
faire naître des vocations.
2) La deuxième phase, porterait évidemment sur la
création proprement dite du « musée ».
Mais pour que cette création ait de réelles
retombés sur la croissance de notre ville,
il faut aller plus loin, il faut que ce musée dépasse ses vertus « mémoriales et culturelles »
afin de servir de clef de voûte à un programme de promotion des métiers manuels et techniques.
Ce programme annexé à l’activité du future musée,
prendrai la forme d’un institut structuré
comme une entreprise ayant deux
objectifs :
1)
Produire
·
rénover les pièces et le matériel à exposer pour le
musée,
·
fournir aux collectionneurs certaines pièces détachées.
2)
Former
·
former des apprentis et des stagiaires encadré par
quelques professionnels, et avec l’assistance de compagnons retraités qui
pourraient apporter et perpétuer le bénéfice de leur savoir-faire,
·
organiser des stages thématiques techniques pour les
amateurs passionnés.
Il faut comprendre que la principale raison d’être
de cette structure est la formation aux métiers
manuels et technique, en structurant le processus de formation
autour de la transmission du savoir faire par les
anciens.
Cette structure, bénéficiant d’un apport humain et
de thématiques exceptionnelles, pourrait prendre rapidement la qualification de pôle d’excellence pour les métiers manuels
concernés.
Pour justifier cette démarche, je dois ajouter
qu’actuellement, on constate une réelle crise de la
main d’œuvre sur les métiers manuels, c’est la conséquence indirecte
de la dévalorisation de ce type de professions. Les entreprises sont donc en
chasse de cette catégorie de personnels, qui souvent est très peu prompte à la
mobilité.
Notre pôle d’excellence aux métiers techniques et
manuels proposera ainsi une forte concentration de main d’œuvre à gros
potentiel, ce qui je l’espère incitera les
capitaines d’industries à venir s’installer près d’un creusé formant
cette précieuse main d’œuvre.
Car le haut potentiel peut être l’alliance du travail du cerveau et de la main, de l’imagination et de l’adresse, des idées et de leur
réalisation.
L’avenir de Vierzon est ainsi,
ENTRE NOS MAINS.
Gilles TAUPIN
Vous pouvez faire croire au monde ce que vous voulez,mais Vierzon est mort du communisme,et le renouveau de cette ville n'est lié qu'au changement politique des dirigeants
RépondreSupprimerJe partage ENTIEREMENT votre point de vue : le communisme a tué Vierzon. Il continue à la faire, avec la complicité passive des socialistes élus comme ils l'ont fait de par le passé, sous Jean ROUSSEAU. C'est bien pour ça que nous nous présentons : Vierzon est gravement blessée mais cette ville, MA ville, n'est pas morte. Nous sommes l'espoir de Vierzon.
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