MEMORANDUM d’
Olivier Giscard d’Estaing
Date : 5 mars 2014
Objet : questionnaire de XXXX XXXXXXX
(Vierzonitude)
Cher Monsieur,
Vous m’avez posé huit
questions, dont certaines nécessiteraient de longs développements mais
auxquelles je m’efforcerai de répondre brièvement.
Après notre mariage,
nous avons choisi de nous implanter à Vierzon de préférence à toutes les autres
régions françaises malgré leurs qualités spécifiques que nous connaissions
bien, et nous n’avons jamais regretté ce choix.
Pendant les 50 années
de ma vie familiale à Vierzon, personne ne m’a approché pour y devenir maire,
alors que je l’ai été pour d’autres mandats ailleurs, que j’ai toujours refusés.
J’ai d’ailleurs toujours pensé que je n’aurais jamais eu une chance d’y être
élu !
Depuis 1971 et la
présidence de mon frère, je me suis abstenu de toute activité politique et ma
seule fonction publique a été d’être membre du Conseil Economique et Social.
Les choses sont
différentes aujourd’hui et une liste d’union peut être élue, compte tenu de la
gravité de la situation et du fait qu’aucun investissement industriel n’est
venu créer des emplois nécessaires pendant le mandat du maire sortant et de son
prédécesseur.
J’ai fait appel au
député maire Nicolas Sansu pour lui demander de ne pas se représenter. Je l’ai
fait sans attaque personnelle ni attitude politicienne ou partisane, mais par
réalisme économique. Il se grandirait en le décidant comme l’ont fait un certain
nombre de parlementaires, désireux de ne pas poursuivre un cumul de mandats,
bientôt interdit par la loi et de laisser une chance à une nouvelle équipe.
Si je m’engage
aujourd’hui, c’est par civisme, sans aucune autre intention que de rendre
service à une cité gravement malade.
L’image du communisme a
un effet destructeur de tout investissement d’entreprise industrielle privée.
Les investisseurs donnent toujours la préférence à d’autres sites. Vierzon en
est victime et non la crise, car si celle-ci ralentit la croissance économique
et les investissements, ceux-ci n’en restent pas mois considérables dans le
reste de la France.
Cette situation
m’apparait d’une telle gravité qu’elle nécessite la mobilisation de tous du
plus jeune au plus âgé.
Si la municipalité reste communiste, je ne peux rien faire
pour elle.
Le changement d’image,
et il serait spectaculaire, serait la victoire d’une nouvelle municipalité.
Le jour où un
investissement industriel, créant de 100 à 500 emplois choisirait une
implantation à Vierzon, tout redeviendra possible.
J’ajoute qu’un projet
spécifique de formation d’employeurs que je proposerai de créer attirera
l’attention sur notre ville.
Mon nom ne suffira pas
mais mes interventions, soutenues par le conseil municipal, ouvriront
d’innombrables contacts dont certains devraient aboutir à nos recherches de
création d’emplois.
Ils choisiront Vierzon
car j’ai la conviction de ses innombrables atouts, bien connus de nous tous
mais ignorés à l’extérieur.
Une ville de taille
moyenne, à moins de 2 heures de Paris, avec de bonnes connexions routières et
ferroviaires, au riche passé artisanal et industriel, au voisinage de terrains
forestiers et agricoles, produisant d’excellents produits dans un climat
meilleur que dans bien d’autres régions, avec un important parc immobilier, de
bonnes infrastructures et une zone industrielle nouvelle mais encore vide
d’implantations.
Je proposerai au
conseil municipal d’utiliser de bons documents descriptifs existants et de les
compléter pour présenter un document attirant, en français et en anglais, pour
des entreprises à la recherche d’une implantation nouvelle.
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