Ségolène ROYAL est de
retour ! Depuis le 2 avril dernier, après plus de 20 ans d’absence, elle
est de retour au Gouvernement, au Ministère de l’Ecologie, aujourd’hui appelé
pompeusement “Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de
l’Energie”. Après des hauts, comme d’avoir été la candidate du Parti Socialiste
au deuxième tour des présidentielles de 2007, et des bas, comme son échec aux
dernières élections législatives à La Rochelle, face au transfuge du Parti
Socialiste, Olivier FALORNI, aujourd’hui au P.R.G., Ségolène ROYAL est de
retour et déjà, elle créée de l’animation. Il faut dire qu’en matière de politique, si j’en
crois le député Yann GALUT, avec son baiser sur la bouche à l’un de ses
confrères et son désir d’en découdre, non sans une protection policière plus
soucieuse de paix que de coups, avec des familles des mouvements opposés au
“mariage pour tous”, la communication semble primer sur les idées.
J’en ai cependant retenu
deux : une inutile, l’autre source de réflexion.
La première est, si l’on en croit
la presse nationale, le mot d’ordre interne à son ministère interdisant les
“décolletés plongeants” à son personnel féminin. Que voilà une
directive qui va relever l’économie de la France ! Je ne m’étendrai pas sur
le sujet, même si mes dernières phrases peuvent être interprétées dans un sens
grivois (je le confesse et refuse de m’en défendre), mais je regrette cet accès de pudibonderie.
C’est sur ce genre d’arguments que les groupuscules extrémistes, des catholiques
intransigeants aux musulmans professant la Charia, le plus souvent sans en
connaître le sens, finissent par voiler les femmes et à les avilir, leur
refusant toute liberté d’expression.
Le second est plus
intéressant : taxer les véhicules
étrangers traversant la France. Cette idée, que je pensais ne pouvoir que
germer dans des cerveaux protectionnistes, comme celui du communiste Jean-Luc
MELENCHON ou de la nationaliste Marine LE PEN, a toute les chances, si elle
parvenait à faire souche, d’être refusée par le Conseil d’Etat et, de toute
façon, par l’Europe. Ce qui ne peut qu’être normal.
Par contre, je professe depuis
longtemps une autre idée qu’il convient d’accompagner, au préalable, du retour dans
le giron de l’Etat des autoroutes de France : taxer annuellement tous les véhicules de plus
de 3,5 tonnes roulant en France, même un seul jour sur un seul
kilomètre, en
échange du droit d’utilisation gratuite des autoroutes. Le retour de
la vignette, en quelque sorte, pour un prix beaucoup plus coûteux mais avec des
avantages de taille pour toutes les parties.
Les avantages, pour les
transporteurs, seraient les suivants :
> un réseau routier
sécurisé,
> un prix, peut-être
important, mais commun à tous les intervenants concurrents en France.
Pour l’Etat, à commencer par les
collectivités locales,
> un réseau routier plus
facile à entretenir parce que moins abîmé par des transporteurs, souvent
étrangers à la localité, qui n’apportent que des nuisances, voire des dangers
(le cas de Neuvy-sur-Barangeon en est une des plus fortes illustrations
locales),
> une limitation des
pollutions en terme de bruits comme en terme de gaz d’échappement sur des zones
limitées.
Une idée à creuser. Moins
couteuses que les nombreuses rocades programmées ou en instance de l’être partout
en France.
Evidemment, interdire les
décolletés est plus facile…