A croire que nos élus n’ont rien
compris ! Qui plus est : ils continuent dans l’erreur. Et ils ne sont
pas les seuls : les “intellectuels” et autres “bien pensants”
autoproclamés crient haro sur les électeurs
du F.N. et les abstentionnistes. Sauf... Sauf que le message n’est pas
nouveau. Que l’abstention et le vote protestataire (extrême droite, extrême
gauche, régionalistes, sectaires, ...) ne datent pas d’hier. Ce type de vote
(ou d’absence de vote) a toujours existé. Le plus grave est qu’il se développe.
Le plus étonnant est que l’abstention, pour ce scrutin, en comparaison avec le
précédent (celui de 2010), a diminué. A croire que les abstentionnistes de 2010
étaient des électeurs du F.N. (on peut vraiment leur faire dire n’importe quoi,
aux chiffres).
Et nos élus, nos “chefs de parti” s’enfoncent dans
l’erreur. Le premier d’entre eux est le chef des socialistes,
Jean-Christophe CAMBADELIS, qui demande à trois de ses listes de se
retirer ! Qu’il se moque de ses élus, de ses électeurs et des revenus
qu’ils apportent, c’est son droit. Mais qu’il se moque de ses idées au point de
les abandonner est grave. Cela ne sert qu’à cautionner le F.N., qui trouve là
une preuve de plus à l’“UMPS”. C’est d’autant plus grave qu’en politique, 1 + 1 ne font pas deux.
Croire que les électeurs socialistes vont voter pour le candidat Républicain me
parait plus que présomptueux. Voire irréaliste.