Le titre peut vous paraître
sibyllin. Je l’emprunte à mon père, qui faisait –et fait encore- référence à
une directive maoïste, donc communiste, qui prônait un retour annuel à la terre
à tous les cadres de son parti unique. En oubliant, évidemment, de se
l’appliquer à lui-même… Mais on est communiste ou on ne l’est pas.
Fort de cette maxime, que je ne
suis pas le seul à partager, je fais mienne la proposition d’une association
patronale, jusqu’ici peu connue, Entreprise et Progrès, présidée par Denis
TERRIEN, d’organiser des stages en entreprise à nos élus, députés comme
sénateurs. Dans les faits, cette association reprend une idée de la Jeune Chambre
Economique française que j’ai eu l’honneur de vivre : il y a quelques
années, bien avant mon engagement politique, en 2006 ou 2007, j’ai reçu le
député communiste d’alors, Jean-Claude SANDRIER, dans mon entreprise pendant
une journée, en fait de 11 à 15h, repas compris, et il a eu la politesse de me
recevoir à l’Assemblée Nationale, pendant une journée complète. Ce que je
regrette, c’est que cette initiative ne se soit pas répétée, surtout avec le député
d’aujourd’hui, Nicolas SANSU, qui, lui, n’a jamais connu le monde de
l’entreprise, à la différence de son prédécesseur, autrement que par la lecture
d’Emile ZOLA et de son “Germinal”. Et il vote et décide de lois concernant ce
dernier, avec son corollaire l’emploi. Peut-être trouve-t-on dans ce fait une
explication à nos difficultés économiques…
Un autre regret : quand
Jean-Claude SANDRIER est venu dans mon entreprise, nous étions un jour de paie.
Pourtant, il n’a échangé avec aucun de mes collaborateurs, permanents ou
intérimaires. Sans compter qu’il n’a, évidemment, participé à aucune de mes
activités ou de celles de mes collaborateurs.