Je veux bien être gentil mais je crois que M.
Nicolas SANSU dépasse les limites de la décence ! Qu’il se moque des
institutions et fasse preuve d’irrespect, voire d’impolitesse à l’égard de son
opposition municipale, passe encore. Mais qu’il s’en prenne aux vierzonnais
avec le tract électoral qu’il a fait distribuer, sur nos deniers qu’il juge
lui-même en baisse, afin de faire l’apologie de son action relève, au
mieux, du comique troupier du fond des steppes, au pire de l’incorrection.
Reprenons
la teneur de son monologue :
“Comme vous pouvez le voir tous les jours dans la presse ou à
la télévision (la radio et internet ne sont probablement pas de son
monde), notre
pays est au cœur d’une tourmente économique et financière (c’est les
grecs qui vont apprécier : les français sont dans une pire catastrophe
qu’eux…) que les
dirigeants des pays de l’Union européenne se sont montrés incapables de
maîtriser (mais que vient faire ce verbiage de cellule communiste
ici ?).
C’est
dans ce contexte extraordinairement difficile pour les entreprises, les
commerçants et les salariés de notre territoire (qu’il augmente nos
impôts, en créé d’autres –la T.L.P.E.- et distribue des amendes. Et il veut
qu’on le remercie !) que la municipalité
élue en mars 2008 s’efforce de rattraper les retards accumulés pendant plus de
quinze ans (plus de trente ans serait mieux) à Vierzon par ceux qui prétendent aujourd’hui avoir l’oreille et la
confiance des milieux économiques (l’opposition ne prétend
rien : elle travaille, fait partie des forces laborieuses et des milieux
économiques, et saura démontrer, le temps venu, une compétence et une action
bien plus efficaces).
Au-delà
d’un effort sans précédent de remise en état des chaussées dans toute la ville (je crois que M. SANSU a
une vision très étriquée de toute la ville ou qu’il ne fréquente que quelques
quartiers), nous avons engagé les travaux de rénovation
d’un cœur de ville dégradé et économiquement à bout de souffle où la seule
présence de lampadaires neufs et de pavés auto-bloquants sur les trottoirs ne
pouvait plus trop faire illusion (qu’il nous dise de quel centre
ville il parle, sûrement pas celui de Vierzon).
La
nouvelle place Gabriel Péri (aujourd’hui un simple rond-point moins bien décoré que le moindre
de ceux ornant les entrées de notre ville, frais d’inauguration exorbitants en
plus), première
phase de la profonde rénovation que nous avons mise en œuvre (la
seconde est de construire un hall d’entrée pour la mairie : affligeant) préfigure ce que
sera le centre de Vierzon de demain. L’aménagement de l’ilot constitué par les
rues Armand Brunet et Maurice Rollinat (pas avant 2015, selon ses
propres dires à la fin du Conseil Municipal où cela il nous a été présenté), puis des places
avoisinantes et du secteur marché au blé – Tunnel-Château, permettront de
donner un nouveau visage à notre centre ville (tout
s’explique : on parle du futur…) en six à huit ans (tout s’explique encore
plus : dans un ou deux mandats de plus…) pour qu’il retrouve toute l’attractivité qui
lui manque (d’ici là, le centre ville sera un lointain souvenir,
comme Case, Fulmen, Nadella, Prefor, l’emploi vierzonnais, la vie…).
Son
inscription au Programme National de Rénovation des Quartiers Anciens Dégradés
(PNRQAD) et les dispositifs d’OPAH et d’ORI (que des aides venues de ce gouvernement
qu’il hait tant…) qui se mettent en place vont donner des moyens supplémentaires pour
réhabiliter le bâti et les logements insalubres qui font fuir la population (une
remise à neuf des crépis et peintures n’y suffira pas) et pénalisent le commerce de proximité.
La
Maison des Projets ouverte par la
SEM Territoria (pourquoi
faire appel à une SEM locale quand on peut payer plus cher la SEM d’un
ami ? Pathétique…), concessionnaire de la Ville pour l’aménagement du cœur de
ville, est le lieu où les propriétaires
et commerçants peuvent trouver toute l’aide nécessaire pour monter leurs
dossiers administratifs et de subventions (en gros, des écrivains
publics spécialisés en demandes d’oboles) pour réaliser des projets. Elle va procéder dans les tous
prochains jours au recrutement du
manager commercial de centre ville attendu (un communiste qui
attend le Messie : en d’autres temps et lieu, ce serait du plus grand
comique…) pour
aider à dynamiser le commerce de centre ville (pour plagier
Coluche : dites-moi ce que vous avez besoin et je vous dirai comment vous
en passer… Mais à quoi sert l’Agence de Développement du Cher ? La
C.C.I. ? Vierzon Développement ? Il devait nous manquer une couche au
mille-feuille…).
L’étude
réalisée fin 2010 avec l’aide du FISAC a montré les pistes d’évolutions pour valoriser les atouts de ce type de commerce
et faire en sorte qu’il regagne des parts de marché face à la grande
distribution. Cela implique bien sûr d’adapter les horaires d’ouverture aux
nouveaux modes de vie
(Nicolas SANSU qui fait sienne la maxime de Nicolas SARKOZY : travailler
plus pour gagner plus. Il vaut mieux lire ça que d’être aveugle) et de s’adapter
aux besoins et aux façons de consommer de la clientèle actuelle (lui
qui n’a jamais travaillé dans une usine ou dans un commerce, chez artisan ou
dans une entreprise, qui honni les patrons tout en en étant un donne des leçons
aux artisans, commerçants, travailleurs vierzonnais ! Révoltant !).
La
municipalité a mis en place une navette de bus gratuite (toute les heures ?)
et décidé de
lutter contre les voitures-ventouses tout en développant le stationnement
gratuit en offrant la première demie heure sur toutes les places payantes et en
revenant aux zones bleues qui offrent 1h30 de stationnement gratuit à la
clientèle des commerces (vierzonnais, quand vous payez vos amendes,
achetez le disque bleu, marchez pour rejoindre des places gratuites, merci de
remercier M. SANSU, ça lui fera plaisir).
Nous
avons renforcé le nettoyage des voiries
et changé la sonorisation des rues ( ?). Et je suis intervenu chaque fois que nécessaire auprès du
Sous-préfet et du commissariat pour que la police nationale joue mieux son rôle
en matière de sécurité publique,
tout en renforçant l’action préventive de la police municipale dans la lutte contre les incivilités
(je doute de l’action de la police municipale, occupée à verbaliser les
voitures du centre ville, et de l’action de la police nationale pour la
traversée de Vierzon par les poids-lourds).
Nous soutenons toutes les manifestations
organisées par les associations de commerçants (une aide du bout des
doigts obligatoire avec son service municipal des Foires et Salons) et l’impact positif
des Estival du Canal (comment fait-il pour savoir que l’impact est
positif puisque personne ne mesure ne serait-ce que le nombre d’auditeurs et
leur provenance géographique ? Lors d’un conseil municipal, M. SANSU nous
a cité le chiffre de 16 000. Mais est-celui de la police ou de la CGT, en
règle général allant du simple au triple ?), de la Biennale du cirque et de noël à
Vierzon (mais rien pour le rassemblement des tracteurs des Fous du
Vierzon, rien pour Rock and Broc, le musée et j’en passe) est désormais reconnu (par
qui ? les Vierzonnais ? Alors pourquoi notre population baisse tant
si Vierzon est un paradis ?). Les nombreux chantiers engagés comme ceux relatifs au renouvellement urbain
des quartiers Colombier, Sellier et Clos du Roy (ils n’ont rien à
voir avec Nicolas SANSU mais avec l’Etat !) et les nouvelles
zones d’activités en cours de réalisation au Nord de la ville (Aujonnière
II, Parc Technologique Sologne, ex-site LFM) (pour l’instant des
champs où déménagent des entreprises déjà présentes dans la ville, comme la
concession Renault prochainement, laissant une friche commerciale en plein
centre ville… La 18ème… Puis, tout pour le nord de Vierzon, rien
pour le sud de Vierzon) visent à développer l’emploi (faux ! De 2008
à mars 2010, le bassin d’emploi vierzonnais a perdu 9,18 % de ses emplois si
l’on en croit l’URSSAF) et le mieux vivre à Vierzon (encore une fois, comment
le mesure-t-il ?) qui sont bons pour le commerce (mais alors, M.
SANSU, pourquoi ferment-ils ? Ah ! C’est vrai, ils ne savent pas
travailler selon vous, ils ne savent pas s’adapter…).
Si
Vierzon n’est pas un ilot de prospérité (il faudrait appartenir au monde des Bisounours
pour prétendre le contraire), dans un océan de marasme économique, notre ville ne mérite
pas les petites polémiques politiciennes (dont vous nous abreuvez
lors des conseils municipaux et à toute occasion dans la presse) lancées par
l’opposition à l’occasion du recensement (ce n’est pas un
recensement, c’est un ordre de paiement ! Relisez vos courriers, M. SANSU)
des dispositifs
publicitaires assujettis à une Taxe Locale sur la Publicité Extérieure (TLPE)
créée par l’UMP (PCF-UMP : même combat. Décidemment, M. SANSU
m’étonnera toujours. Mais pas en bien) qui est aussi responsable de la baisse généralisée du pouvoir
d’achat (mais aussi de la crise financière, des inondations, de
l’échec des bleus lors de la dernière coupe du monde de football, du temps qui
passe… Cette manie d’accuser autrui me rappelle les pages les plus sombres de
notre histoire) qui pénalise le petit commerce.
La
municipalité n’a d’ailleurs jamais eu l’intention de faire payer cette taxe à
l’ensemble des commerçants (ah bon ? Alors quand nous recevons notre feuille
d’imposition, c’est juste un recensement ? Pour qui prenez-vous les
commerçants, les artisans, les entrepreneurs, les travailleurs vierzonnais M.
SANSU ?) mais
seulement aux afficheurs, à la grande distribution et aux enseignes de très
grande taille (alors écrivez à qui de droit, M. SANSU). Après recensement
des enseignes en place, elle pourra utiliser les possibilités de réduction
prévues par la loi (de ses amis de l’UMP, oublie-t-il le dire) et délibérer pour
relever de 7 m² à 12 m² le seuil d’exonération ou appliquer la réduction légale
possible jusqu’à 50% (oyez, oyez, braves commerçants : je vais
vous manger mais vous pourrez choisir la sauce).
N’en
déplaise à ceux qui se complaisent à noircir le tableau économique de notre
ville au risque d’en ternir l’image (je rappelle que c’est le même qui a qualifié
Vierzon de trou-du-cul du monde à Vesoul voici deux ans qui écrit une telle
phrase), Vierzon et son bassin de vie viennent de
connaître une progression de 2,6 % de l’emploi au deuxième trimestre 2011 par rapport à la
même période de 2010. Cette progression est de trois fois supérieure à celle de
la Région centre (+ 0,9 %) alors que la zone de Bourges a perdu 1 % de ses
emplois et que le reste du département stagne avec seulement 0,5 à 0,6 %
d’emplois en plus (on peut faire dire ce que l’on veut aux chiffres,
surtout quand on ne cite pas ses sources. Si M. SANSU se réfère aux chiffres de
Pôle Emploi, qu’il n’oublie pas de dire qu’il s’agit uniquement, s’ils sont
vrais, que de ceux des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi, que la
moindre association de chômeurs conteste. Les miens sont ceux des URSSAF
disponibles en ligne. Et ce qui intéresse les URSSAF est le nombre de
cotisants. En baisse, je le rappelle, de 9,18 % en trois ans !).
Soyez
en tout cas certain(e) que rien ne détournera notre municipalité de l’objectif
qu’elle s’est fixé et qui consiste, malgré les difficultés, à relancer
l’activité économique à Vierzon et à défendre le pouvoir d’achat des
vierzonnais
(en augmentant leurs impôts, directs ou indirects, aux taux comptants parmi les
plus importants du département) comme nous l’avons fait en baissant les tarifs publics locaux
remunicipalisés (non : par un tour de passe-passe comptable, il
réparti leurs coûts sur plusieurs postes de dépenses ; au final, certains
seront moins chers, d’autres plus chers). Nous ne baisserons pas les bras (on aimerait
beaucoup qu’il se retrousse les manches !)”.
J’étais resté jusqu’ici silencieux mais
l’irrespect chronique et la déification pathétique de l’action de M. SANSU à la
tête de la municipalité par lui-même m’ont fait sortir de mes gonds ! Je
n’apprécie pas du tout ce bilan de mi-mandat dont il s’enorgueilli alors
qu’il m’apparaît pitoyable : notre population n’a de cesse de baisser
(chiffres INSEE), l’emploi de disparaître (Koyo, F.C.I., PICA, Bonna Sabla, …) et
notre pouvoir d’achat de l’accompagner (chiffres INSEE). Qu’il en soit ou non
seul responsable. Son action est
insuffisante. A l’école, elle ne mériterait qu’un 6/20. Avec refus du
redoublement.